Garanties de sécurité contraignantes pour l'Ukraine: l'administration Trump finalise une proposition inspirée de l'OTAN

Édité par : gaya ❤️ one

L'administration du président américain Donald Trump finalise les préparatifs pour soumettre à l'Ukraine des garanties de sécurité juridiquement contraignantes, structurées autour du principe de l'Article 5 de l'OTAN. Ce projet majeur s'inscrit dans un cadre de paix plus large destiné à mettre un terme au conflit en cours, une initiative qui nécessitera une approbation formelle par un vote du Congrès des États-Unis. Un responsable de l'administration Trump a indiqué que l'engagement envisagé se voulait suffisamment solide sans toutefois représenter un « chèque en blanc », signalant la prudence entourant cet engagement militaire potentiel.

Ces discussions interviennent alors que l'envoyé spécial américain Steve Witkoff et le conseiller Jared Kushner devaient se rendre à Berlin au cours du week-end précédant le lundi 15 décembre 2025. Leur objectif était de mener des entretiens cruciaux avec le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy ainsi qu'avec des dirigeants européens clés, notamment ceux de l'Allemagne, de la France et du Royaume-Uni. Le cœur de ce plan de règlement, qui engloberait trois accords distincts sur la paix, les garanties de sécurité et la reconstruction post-conflit, repose sur une concession territoriale significative de la part de Kyiv.

La proposition américaine suggère que l'Ukraine conserverait sa souveraineté sur environ 80 % de son territoire actuel, recevant en contrepartie les garanties de sécurité les plus robustes jamais offertes à un pays extérieur à l'OTAN. La principale difficulté réside dans la délimitation des territoires, impliquant potentiellement la cession de zones dans le Donbas, peut-être via l'établissement d'une zone démilitarisée. Cette idée avait précédemment rencontré une opposition ferme de la part de responsables ukrainiens, qui avaient qualifié une telle proposition de capitulation « absurde ».

Ces négociations se déroulent dans un contexte d'intensification des frappes russes; le 13 décembre 2025, ces attaques ont massivement ciblé les infrastructures énergétiques ukrainiennes, privant des milliers de citoyens d'électricité. Les rencontres prévues à Berlin visent explicitement à résoudre les divergences persistantes entre Washington et Kyiv sur les termes précis de cet accord de fin de guerre, avec Kushner et Witkoff chargés de finaliser les détails. Parallèlement, les alliés européens auraient conseillé au président Zelenskyy de ne pas accepter un accord exigeant la cession de territoires non encore sous contrôle russe, marquant une divergence avec la pression de l'administration Trump pour une conclusion rapide.

Historiquement, l'idée de garanties de sécurité pour l'Ukraine, sans adhésion formelle à l'OTAN, avait déjà été évoquée suite à des discussions entre Donald Trump et Vladimir Poutine en août 2025. L'Article 5 de l'OTAN sert de référence, bien que le mécanisme proposé à l'Ukraine n'impliquerait pas nécessairement une entrée directe en guerre de Washington. La nécessité d'un vote du Congrès pour légaliser ces garanties introduit un risque politique majeur, la pérennité de l'engagement dépendant du soutien bipartisan futur. Les alliés européens, dont le chancelier allemand Friedrich Merz, le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre britannique Keir Starmer, devaient participer aux discussions berlinoises le 15 décembre pour harmoniser les positions. Un sondage de l'Institut international de sociologie de Kiev indiquait que 54 % des citoyens rejetaient toute cession de terres, contre 38 % ouverts à certaines concessions, tandis que la proposition américaine inclut un « paquet de prospérité » pour la reconstruction.

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Sources

  • Deutsche Welle

  • Euromaidan Press

  • The New Voice of Ukraine

  • Apa.az

  • Polskie Radio

  • AFP

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