Régime alimentaire de Nikola Tesla: Échos entre discipline du génie et tendances de santé actuelles

Édité par : Olga Samsonova

Les habitudes alimentaires rigoureusement structurées de l'inventeur Nikola Tesla, marquées par un minimalisme prononcé, présentent des parallèles frappants avec des concepts de santé contemporains, notamment le jeûne intermittent. Tesla, figure emblématique du génie scientifique, avait systématisé son apport calorique autour de deux repas quotidiens, écartant systématiquement le déjeuner, une pratique qu'il justifiait par une harmonie perçue avec les rythmes terrestres. Cette approche, visant à optimiser la concentration mentale, rappelle les bénéfices observés chez les pratiquants du jeûne, y compris ceux observant le Ramadan, où des études ont indiqué une augmentation des marqueurs anticancéreux après quatre semaines de jeûne diurne.

Pour son premier repas de la journée, Tesla privilégiait des aliments d'une digestibilité aisée, se concentrant souvent sur des apports riches en protéines, tels que le lait et les blancs d'œufs, des choix conçus pour soutenir l'énergie sans surcharger le système digestif. Ses dîners restaient légers, fréquemment composés de soupes de légumes, soulignant l'importance qu'il accordait aux légumes pour l'apport en vitamines essentielles et pour assurer une régulation intestinale optimale. L'auteur Milijan Stojanić, dans son ouvrage Teslin banket, documente cette constance dans le schéma de deux repas par jour qui a structuré l'existence de Tesla.

Bien que son régime fût majoritairement végétal, Tesla consommait de la viande ou du poisson avec une extrême parcimonie, estimant que ces aliments augmentaient significativement les niveaux d'acide urique dans l'organisme. Il est documenté que Tesla a cessé de consommer de la viande vers l'âge de 40 ans, après avoir contracté le choléra dans sa jeunesse, se tournant alors vers un régime plus végétarien. À 78 ans, Tesla affirmait que la suppression du déjeuner avait transformé sa perception de la vie, améliorant sa santé et aiguisant son appétit et son goût, se sentant alors comme un adolescent de 16 ans sans troubles digestifs.

L'inventeur, dont les contributions au courant alternatif ont remodelé la distribution d'énergie, était tout aussi rigoureux concernant les substances altérant la clarté mentale. Tesla évitait scrupuleusement les stimulants tels que le café et le tabac, considérant que l'acuité mentale maximale était une condition nécessaire à ses travaux scientifiques novateurs. Dans ses écrits, Tesla avait même prédit que le café, le thé et le tabac ne seraient plus en vogue d'ici un siècle, bien que l'alcool subsistât. L'analyse approfondie menée par Milijan Stojanić, qui a consacré plus de deux décennies à l'étude du menu de l'inventeur, révèle que les produits laitiers, les fromages et le miel étaient des piliers de son alimentation, même s'il appréciait parfois l'agneau préparé par ses cuisiniers en Amérique.

Tesla lui-même avait affirmé en juin 1900 que de nombreuses ethnies se nourrissant presque exclusivement de légumes possédaient une force physique supérieure, validant ainsi l'efficacité d'une subsistance végétale pour le travail intellectuel. Cette discipline alimentaire stricte, couplée à l'évitement des substances psychoactives, illustre la quête incessante de Tesla pour optimiser sa condition physique afin de soutenir son labeur intellectuel hors norme. Son adhésion précoce aux principes d'un régime hypoprotéiné animal, bien avant que les régimes végétaliens ne gagnent en popularité dans la nutrition sportive moderne, démontre une prescience concernant la gestion de l'énergie corporelle et la longévité.

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Sources

  • Krstarica

  • Medium

  • Medium

  • Science Magazine

  • Popular Mechanics

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