Le télescope James Webb découvre du dioxyde de carbone sur la lune Charon de Pluton

Le 11 octobre 2024, le télescope spatial James Webb a fait une découverte significative sur Charon, la plus grande lune de Pluton, en détectant du dioxyde de carbone solide et du peroxyde d'hydrogène à sa surface. Cette découverte aide les chercheurs à examiner plus en détail la composition chimique et les conditions environnementales de Charon.

La présence de dioxyde de carbone, un gaz à effet de serre, suggère des processus géologiques et atmosphériques complexes sur Charon, ce qui pourrait indiquer une histoire plus complexe que ce que l'on pensait auparavant. L'analyse de ces gaz pourrait améliorer notre compréhension de l'histoire et de l'évolution de Charon, ainsi que contribuer à la connaissance des mécanismes atmosphériques et des changements climatiques dans des corps célestes lointains.

Cette découverte souligne la diversité des planètes et des lunes dans notre système solaire et met en évidence l'importance des missions spatiales pour élargir notre connaissance des mondes lointains. De plus, la présence de dioxyde de carbone pourrait fournir des informations sur les processus de gel et de dégel à la surface de Charon, les conditions de température et atmosphériques affectant considérablement la stabilité des gaz.

Alireza Bayat, un expert en astronomie, a noté que bien que Pluton ait été autrefois considérée comme la neuvième planète, elle est désormais classée comme une planète naine en raison de sa taille et de ses caractéristiques orbitales. Les recherches récentes du télescope James Webb indiquent que la surface de Charon pourrait contenir du dioxyde de carbone solide et du peroxyde d'hydrogène, s'appuyant sur des découvertes antérieures d'ices contenant de l'ammoniac.

Cependant, la présence de dioxyde de carbone à elle seule n'implique pas l'existence d'eau ou de vie, car aucune atmosphère spécifique n'a été identifiée sur Charon. La surface apparaît principalement grise, avec des zones brun rougeâtre près des pôles composées de matériaux organiques.

Bayat a ajouté que le peroxyde d'hydrogène se forme probablement en raison de processus radiatifs à long terme, influencés par les radiations ultraviolettes du Soleil sur la surface de Charon. La découverte a utilisé des techniques de spectroscopie avancées, identifiant des empreintes spectrales uniques de dioxyde de carbone et de peroxyde d'hydrogène, ainsi que d'autres glaces connues.

Bien que l'atmosphère de Pluton soit constituée d'azote et de dioxyde de carbone, les découvertes sur Charon ne fournissent pas d'informations directes sur l'atmosphère de Pluton. Néanmoins, ces études peuvent améliorer notre compréhension du système solaire extérieur et de la ceinture de Kuiper, révélant potentiellement de nouvelles informations sur les lunes de ces corps lointains.

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