Le 5 août 2025, Israël a annoncé une nouvelle politique autorisant l'entrée contrôlée de marchandises dans la bande de Gaza par l'intermédiaire de commerçants locaux. Cette initiative vise à augmenter le volume de l'aide tout en réduisant la dépendance aux organisations internationales. Les marchandises approuvées comprennent les produits alimentaires essentiels, les produits d'hygiène et les fournitures pour bébés, avec des paiements effectués par virements bancaires sous la supervision israélienne.
Cette décision fait suite aux préoccupations internationales concernant l'aggravation des conditions de famine à Gaza. Dans un développement connexe, le Hamas s'est dit prêt à coopérer avec le CICR pour acheminer l'aide aux otages, à condition qu'Israël ouvre des corridors humanitaires et cesse les frappes aériennes. Cette annonce a suivi la diffusion d'une vidéo montrant un otage émacié.
Cependant, des experts notent qu'Israël a déjà été accusé de "militariser la famine" à Gaza en bloquant l'aide humanitaire, une accusation qu'Israël réfute. Cette nouvelle politique soulève des questions quant à son impact sur les entreprises et les consommateurs à Gaza. Selon les analystes de Coface, l'environnement géopolitique dangereux et les conditions de guerre pèsent lourdement sur l'environnement économique. L'économie de Gaza est déjà fragile, avec une dépendance accrue à l'aide internationale. La capacité des commerçants locaux à importer et distribuer efficacement les marchandises sera cruciale pour atténuer la crise humanitaire.
Les restrictions israéliennes sur l'entrée de l'aide ont conduit à une flambée des prix des produits alimentaires à Gaza. La communauté internationale observe attentivement cette nouvelle politique, espérant qu'elle permettra d'améliorer les conditions de vie à Gaza tout en garantissant la sécurité d'Israël. L'ONU a critiqué le nouveau système d'aide israélien, le qualifiant de violation des principes humanitaires. Le succès de cette initiative dépendra de la transparence, de la coopération et de la volonté de toutes les parties de privilégier les besoins de la population civile.