Le Premier ministre du Cap-Vert, Ulisses Correia e Silva, a pris la parole lors de la 80e session de l'Assemblée générale des Nations Unies à New York. Il a souligné l'urgence d'une action climatique renforcée et réaffirmé l'engagement de son pays envers le multilatéralisme et la paix mondiale. Son intervention a mis en lumière les défis pressants auxquels sont confrontés les petits États insulaires en développement (PEID), insistant sur la nécessité impérative de limiter le réchauffement planétaire à 1,5°C pour assurer la survie globale.
M. Correia e Silva a qualifié la prochaine COP30, qui se tiendra à Belém, au Brésil, d'étape déterminante pour la mise en œuvre de l'Accord de Paris. Il a appelé à des engagements clairs de la part de toutes les nations, en particulier des principaux émetteurs, pour atteindre l'objectif de 1,5°C, le considérant comme une question de survie. Au-delà des enjeux climatiques, le Premier ministre a abordé la protection des océans, la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD), la promotion de la dignité humaine et de l'égalité des genres, ainsi que l'importance de la numérisation et du financement du développement.
Dans un contexte mondial marqué par des conflits et des crises humanitaires, le Premier ministre a réaffirmé la position constante du Cap-Vert en faveur du multilatéralisme et du rôle central des Nations Unies. Il a condamné fermement les coups d'État, le terrorisme, les génocides et les atteintes à l'intégrité territoriale, plaidant pour le dialogue et la diplomatie comme outils privilégiés pour la prévention et la résolution des conflits. Le Cap-Vert a réitéré son soutien à une résolution juste et durable de la guerre en Ukraine et à la solution à deux États pour le conflit israélo-palestinien.
L'intervention du Premier ministre s'inscrit dans le cadre de la 80e session de l'Assemblée générale, dont le thème est « Mieux ensemble: plus de 80 ans au service de la paix, du développement et des droits humains ». Les PEID, bien que contribuant marginalement aux émissions mondiales de gaz à effet de serre, sont en première ligne face aux impacts dévastateurs du changement climatique. Leur situation souligne l'urgence d'une solidarité internationale accrue et d'un soutien financier et technique pour renforcer leur résilience et leur capacité d'adaptation.