Dans un développement diplomatique inattendu, l'administration Trump a procédé à l'expulsion de 120 ressortissants iraniens des États-Unis, suite à un accord de coopération rare entre Washington et Téhéran. Cette mesure marque la première étape d'un plan visant à expulser environ 400 Iraniens au total. Les personnes expulsées ont été transportées depuis la Louisiane un lundi soir, avec une arrivée prévue en Iran via le Qatar le mardi suivant. Cette opération d'expulsion, qui s'inscrit dans le cadre d'une politique d'immigration plus stricte menée par l'administration Trump, a été le fruit de mois de discussions entre les deux nations, malgré des tensions persistantes. L'accord est d'autant plus remarquable qu'il intervient dans un contexte de relations diplomatiques tendues entre les États-Unis et l'Iran, qui ne disposent pas d'ambassades l'une dans l'autre.
Selon des responsables iraniens, dont Hossein Noushabadi, directeur général des affaires parlementaires du ministère des Affaires étrangères, la plupart des personnes expulsées étaient entrées illégalement aux États-Unis, souvent par le Mexique. Il a également été mentionné que certains détenaient des permis de séjour valides mais ont néanmoins été inclus dans la liste d'expulsion. L'Iran a confirmé l'arrivée des 120 ressortissants, assurant qu'ils recevraient un soutien consulaire complet et qu'ils ne rencontreraient pas de problèmes à leur retour. Cependant, des rapports indiquent que certains des expulsés se sentaient déçus, voire effrayés, à l'idée de retourner dans leur pays d'origine.
Cette expulsion collective soulève des questions quant au sort des personnes renvoyées dans un pays confronté à une crise économique, marquée par une inflation élevée, une dépréciation de la monnaie et des pénuries d'eau et d'électricité. De plus, la situation des droits de l'homme en Iran suscite des préoccupations quant à la sécurité et au traitement des personnes expulsées. Cette action s'inscrit dans une tendance plus large de l'administration Trump à intensifier les expulsions, y compris vers des pays aux conditions difficiles.
Parallèlement à ces événements, il est important de noter le contexte géopolitique tendu, marqué par les frappes américaines sur les installations nucléaires iraniennes en juin 2025. Ces frappes ont considérablement endommagé des sites clés tels que Natanz et Fordow. La réimposition récente des sanctions des Nations Unies sur l'Iran ajoute une pression supplémentaire sur l'économie déjà fragilisée du pays, complexifiant davantage la situation pour les personnes renvoyées.