Frappes israéliennes sur Kiswa: tensions et pourparlers de sécurité en Syrie

Édité par : Татьяна Гуринович

Le 27 août 2025, la région de Kiswa, au sud-ouest de Damas, a été la cible de frappes aériennes israéliennes, marquant la deuxième attaque en moins de 24 heures. Ces actions militaires ont visé d'anciennes casernes et des sites historiquement utilisés par des milices pro-iraniennes sous l'ère Assad, notamment à Jabal Manea.

Ces événements surviennent dans un contexte diplomatique tendu, alors que la Syrie et Israël sont engagés dans des pourparlers de sécurité visant à réduire les tensions régionales. Ces discussions, qui s'appuient sur les accords de cessez-le-feu de 1974, ont connu des avancées, confirmées par le président syrien Ahmed Al Charaa. L'objectif est de parvenir à une démilitarisation de certaines zones frontalières et d'établir un cadre de sécurité mutuellement acceptable.

Les États-Unis, par l'intermédiaire de leur envoyé spécial Tom Barrack, jouent un rôle actif dans ces négociations, dans l'espoir d'une avancée significative avant l'Assemblée générale des Nations Unies en septembre. Un corridor humanitaire pour la région druze de Soueïda est également envisagé dans le cadre de ces discussions.

La présence militaire de l'Iran en Syrie et son soutien aux groupes armés constituent un facteur déterminant dans la dynamique régionale. Israël a fait de la limitation de l'influence iranienne et de la sécurisation de ses frontières une priorité stratégique. Les frappes israéliennes sur des cibles liées à l'Iran en Syrie s'inscrivent dans cette politique.

En 2025, la région est caractérisée par une complexité géopolitique accrue, avec une reconfiguration des alliances et des enjeux de sécurité interconnectés. La Syrie, en phase de stabilisation après des années de conflit, navigue entre la nécessité de rétablir l'ordre intérieur et les pressions extérieures. Ces actions militaires, bien que ciblées, rappellent la fragilité de l'équilibre régional et les défis inhérents à la recherche d'une paix durable.

Sources

  • Reuters

  • Reuters

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