L'armée israélienne a annoncé la mobilisation de 60 000 réservistes, une décision approuvée par le ministre de la Défense, Israël Katz, en préparation d'une opération militaire d'envergure visant la ville de Gaza et ses environs. Cette manœuvre, dont le début est prévu dans les prochains jours avec une concentration des réservistes attendue début septembre, inclut des actions ciblées dans des zones telles que Zeitoun et Jabalia.
Cette escalade militaire intervient dans un contexte diplomatique tendu, marqué par des négociations en vue d'un cessez-le-feu. Le Hamas a déclaré avoir accepté une proposition de trêve de 60 jours, prévoyant l'échange de la moitié des otages israéliens restants contre 200 prisonniers palestiniens, ainsi qu'une augmentation de l'aide humanitaire acheminée vers Gaza. Cependant, Israël n'a pas encore officiellement réagi à cette proposition, le Premier ministre Benjamin Netanyahu ayant réitéré la position israélienne selon laquelle la libération de tous les otages et le démantèlement du Hamas sont des conditions préalables à tout accord.
La situation est décrite comme fluide, mêlant actions militaires et efforts diplomatiques. Les organisations de défense des droits humains et les Nations Unies ont exprimé de vives préoccupations quant à l'aggravation de la crise humanitaire à Gaza, l'ONU considérant les chiffres de victimes palestiniennes rapportés comme crédibles. Le conflit, qui a débuté le 7 octobre 2023, continue de susciter des questions cruciales quant à la réponse d'Israël à la proposition du Hamas et à l'impact potentiel de l'opération militaire sur la population civile.
Sur le plan international, la mobilisation israélienne a suscité diverses réactions. L'Australie, par la voix d'un de ses ministres, a critiqué la spirale meurtrière, tandis que la France, par la voix du président Emmanuel Macron, a critiqué les accusations d'antisémitisme lancées par le Premier ministre Netanyahu. Les États-Unis, par la voix du président Donald Trump, ont exprimé un soutien appuyé à Israël. Ces réactions contrastées soulignent la complexité des enjeux diplomatiques et humanitaires entourant ce conflit.