La ville de Gaza pourrait être totalement détruite si le Hamas ne répond pas aux exigences israéliennes de cessez-le-feu, incluant la libération des otages et le désarmement. Cet avertissement sévère, émis par le ministre de la Défense israélien, survient alors que le Premier ministre Benjamin Netanyahu a ordonné la préparation d'une offensive terrestre majeure sur cette ville, considérée comme un bastion du Hamas.
La situation humanitaire dans la bande de Gaza continue de se détériorer, avec des rapports faisant état de famine généralisée et d'une escalade des combats. Israël a mené des frappes aériennes qui ont causé la mort d'au moins 17 Palestiniens, dont sept dans une école à Gaza même. Le Premier ministre Netanyahu a insisté sur la nécessité de négociations immédiates avec le Hamas pour un cessez-le-feu et la libération des otages, tout en confirmant les plans d'une opération d'envergure pour prendre le contrôle de Gaza, qu'il considère comme le moyen le plus sûr de libérer les captifs et d'anéantir le Hamas.
Ces préparatifs militaires interviennent dans un contexte de tensions internationales croissantes et de critiques concernant la gestion du conflit. Les données disponibles indiquent un bilan humain tragique, le ministère de la Santé de Gaza rapportant plus de 62 000 décès depuis le début du conflit, suite aux attaques du 7 octobre 2023. Les Nations Unies ont exprimé leur profonde préoccupation quant au plan israélien de prendre le contrôle de Gaza, estimant qu'il pourrait entraîner le déplacement de plus d'un million de personnes et exacerber la crise humanitaire.
Médecins Sans Frontières (MSF) a également dénoncé une privation délibérée d'eau par Israël, qualifiant cela de « campagne génocidaire », et a souligné les obstacles à l'acheminement d'équipements essentiels pour le traitement de l'eau. Des manifestations ont eu lieu en Israël, appelant à la fin de la guerre à Gaza, à un cessez-le-feu et à des pressions sur le gouvernement pour négocier un accord sur les otages. Ces événements soulignent la complexité et la division autour de la conduite du conflit et de ses objectifs.
La communauté internationale, par la voix de l'ONU et d'autres organisations, met en garde contre les conséquences potentiellement catastrophiques d'une offensive terrestre sur une zone aussi densément peuplée, craignant une nouvelle vague de déplacements massifs et une aggravation de la crise humanitaire déjà critique, marquée par une famine confirmée et une pénurie d'eau généralisée. Les appels à un cessez-le-feu immédiat se multiplient, soulignant l'urgence de trouver une solution pacifique pour épargner davantage de vies civiles.