Résistance Thermique Interfaciale Confirmée dans la Matière à Haute Densité d'Énergie : Implications pour la Fusion

Édité par : Vera Mo

Des chercheurs ont confirmé l'existence de la Résistance Thermique Interfaciale (RTI) dans la matière à haute densité d'énergie (HDE), une découverte qui pourrait avoir un impact significatif sur la recherche en fusion par confinement inertiel. L'expérience, menée au laser OMEGA 60, consistait à chauffer un fil de tungstène recouvert de plastique avec des rayons X pour créer une interface à haute densité d'énergie. En utilisant la radiographie diffractive de Fresnel, les scientifiques ont observé une discontinuité de température d'environ 6 eV à l'interface, démontrant un flux de chaleur restreint et une RTI substantielle. La résistance thermique interfaciale mesurée était de R = 3,7 × 10⁻¹⁰ ± 8 × 10⁻¹¹ m²K/W. Cette découverte remet en question l'hypothèse selon laquelle l'abondance d'électrons conducteurs élimine la RTI dans les environnements HDE. La présence de RTI peut affecter les mesures de température dans les expériences de compression dynamique et avoir un impact significatif sur la conception des capsules contenant du combustible dans la fusion par confinement inertiel, où les discontinuités de température aux interfaces des matériaux peuvent entraîner des gradients de pression et affecter la croissance de l'instabilité hydrodynamique. L'intégration des considérations de RTI dans la conception des cibles de fusion pourrait améliorer les capacités de prédiction et faire progresser les concepts d'énergie de fusion inertielle.

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