Une étude révèle un vieillissement plus lent chez les Olympiens

Édité par : 🐬Maria Sagir

Une étude récente indique que les champions olympiques connaissent un vieillissement biologique plus lent par rapport aux non-athlètes, selon un communiqué de HUN-REN. Des chercheurs de HUN-REN SZTAKI ont contribué à cette publication, qui a utilisé des horloges épigénétiques basées sur l'intelligence artificielle.

Le mode de vie discipliné des athlètes d'élite se caractérise par des programmes d'entraînement rigoureux, des plans nutritionnels et une préparation mentale, souvent dès un jeune âge. Des études antérieures ont montré que les individus physiquement actifs présentent un vieillissement épigénétique plus lent. La recherche, dirigée par le professeur Zsolt Radák (TF) et impliquant l'analyse bioinformatique de Dr. Csaba Kerepesi et Iván Fejes (tous deux de HUN-REN SZTAKI), a examiné si l'activité physique extrême des champions olympiques continue d'affecter positivement le vieillissement épigénétique.

Pour tester cette hypothèse, le vieillissement épigénétique de 59 champions olympiques hongrois a été analysé aux côtés de 332 individus témoins (non champions olympiques).

De plus, les champions olympiques masculins ayant remporté une médaille au cours de la dernière décennie ont affiché un vieillissement épigénétique plus lent que leurs homologues. En revanche, une tendance différente a été observée chez les championnes.

L'étude a également révélé que les lutteurs présentaient une accélération du vieillissement plus rapide par rapport aux gymnastes, aux escrimeurs et aux joueurs de water-polo. De plus, 20 gènes ont été identifiés montrant des différences significatives dans la méthylation des promoteurs entre les champions olympiques et les non-champions. Ces gènes sont liés à la santé synaptique, à la performance physique et à la susceptibilité au cancer.

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