Une récente étude a utilisé une analyse de randomisation mendélienne bidirectionnelle à deux échantillons (MR) pour examiner l'association entre les niveaux de cholestérol résiduel (RC) prédit génétiquement et le risque de maladies cardiovasculaires (CVD). L'analyse a incorporé des données d'une étude d'association génomique (GWAS) impliquant 115 078 individus, identifiant plus de 12 millions de polymorphismes nucléotidiques uniques (SNP).
La recherche a été menée en utilisant des données du projet IEU OpenGWAS et de l'étude FinnGen, qui comprenait diverses conditions de CVD telles que la maladie cardiaque ischémique et l'insuffisance cardiaque. Les résultats suggèrent une relation significative entre les niveaux de RC sérique et le risque de CVD, soulignant le potentiel des facteurs génétiques à influencer la santé cardiovasculaire.
Pour valider ces résultats, l'étude a également appliqué une analyse MR en utilisant des données du CARDIoGRAM, qui comprenait près de 87 000 participants. Les analyses MR ont utilisé plusieurs méthodes, y compris le poids inverse-variance et la régression MR-Egger, pour garantir la robustesse et la fiabilité.
La recherche a identifié des variables instrumentales candidates (IV) basées sur la signification génomique, évaluant les connexions causales avec divers résultats de CVD. L'étude a conclu que les niveaux de RC sérique pourraient jouer un rôle crucial dans le développement des maladies cardiovasculaires, nécessitant une investigation plus approfondie des prédispositions génétiques.