Des avancées récentes en génétique ont révélé des interactions complexes entre Homo sapiens, les Néandertaliens et les Dénisoviens, remettant en question les conceptions antérieures sur l'évolution humaine. Ces découvertes suggèrent que ces groupes ont cohabité et échangé des gènes, influençant la diversité génétique des populations modernes.
Les analyses génétiques indiquent que les Néandertaliens ont contribué à hauteur de 1 à 4 % au génome des humains modernes non africains, tandis que les Dénisoviens ont laissé une empreinte génétique plus significative, notamment chez les populations océaniennes et asiatiques, avec des contributions allant jusqu'à 6 %.
Ces échanges génétiques ont eu des impacts notables sur des traits tels que la réponse immunitaire et l'adaptation à des environnements spécifiques. Par exemple, certaines populations modernes possèdent des variantes génétiques héritées des Dénisoviens, conférant des avantages en haute altitude.
Ces découvertes soulignent la complexité de notre histoire évolutive et l'importance des interactions entre différentes espèces humaines dans la formation de la diversité génétique actuelle.