L'activité solaire connaît une intensification notable, avec la détection de plusieurs éruptions solaires majeures au cours des dernières 48 heures. Ces phénomènes, émanant de régions actives à la surface de notre étoile, ont la capacité de perturber les communications satellitaires et les systèmes de navigation à l'échelle mondiale. L'augmentation des flux de vent solaire contribue également à cette instabilité géomagnétique.
Ces événements solaires, bien que spectaculaires, soulèvent des préoccupations quant à leur impact sur notre infrastructure technologique. Les éruptions solaires, également connues sous le nom de tempêtes solaires, peuvent affecter les réseaux électriques, les signaux GPS et les communications radio. La NASA, par le biais de son Observatoire de la Dynamique Solaire (SDO), surveille activement ces manifestations pour mieux anticiper leurs effets. L'Agence spatiale européenne (ESA) prévoit de lancer la mission Vigil en 2031 pour approfondir la compréhension de ces phénomènes.
L'intensification actuelle de l'activité solaire s'inscrit dans le cycle solaire, qui devrait atteindre son apogée début 2025. Ce cycle, dont le moteur principal est le champ magnétique interne du Soleil, reste encore en partie mystérieux pour les scientifiques. Les éruptions solaires sont classifiées selon leur intensité, les plus puissantes étant de classe X. L'éruption la plus puissante jamais enregistrée, estimée à X28, a eu lieu le 4 novembre 2003.
Ces manifestations solaires peuvent également offrir des spectacles naturels saisissants. Les aurores boréales, habituellement confinées aux latitudes polaires, ont été observées à des latitudes beaucoup plus basses, y compris en France, lors de récentes tempêtes géomagnétiques intenses. Les aurores, résultant de l'interaction entre les particules solaires et l'atmosphère terrestre, peuvent prendre différentes couleurs, le vert étant le plus commun, mais le rouge et le rose étant également visibles lors d'une activité solaire accrue. L'événement du 10 au 11 mai 2024 a particulièrement marqué les esprits par la visibilité des aurores boréales jusqu'en France métropolitaine, témoignant de la puissance des orages magnétiques de classe G5, le niveau maximum sur l'échelle.
La gestion de ces risques potentiels pour les infrastructures terrestres est un enjeu majeur. La météorologie spatiale, domaine en plein développement, vise à anticiper ces phénomènes pour mieux protéger nos technologies. Des événements passés, comme celui de Carrington en 1859, ont montré l'ampleur des dégâts potentiels, avec des impacts économiques estimés à des milliards de dollars aujourd'hui. La préparation et la surveillance continue sont donc essentielles pour atténuer les conséquences de cette activité solaire accrue.