Le ski à sec gagne en popularité face au changement climatique - 31 décembre 2024

Édité par : Татьяна Гуринович

À Copenhague, au Danemark, environ 10 000 skieurs pratiquent le 'ski à sec' chaque année à CopenHill, une piste de ski urbaine unique construite sur une usine d'incinération des déchets. Ouverte en 2019, cette installation dispose d'une pente synthétique de 400 mètres conçue pour imiter les conditions de neige, attirant à la fois les habitants et les touristes désireux de skier toute l'année.

Alors que le monde fait face aux impacts du changement climatique, les stations de ski traditionnelles connaissent des saisons de neige de plus en plus courtes. L'Agence de protection de l'environnement des États-Unis signale une réduction de plus de 15 jours de la saison de neige depuis 1955. Une étude récente prévoit qu'en 2050, la demande de production de neige artificielle pourrait augmenter de 55 % à 97 % en raison de la diminution des chutes de neige naturelles.

Des stations comme Tremblant au Québec ont investi massivement dans des pistes sèches comme alternative aux conditions météorologiques imprévisibles. L'essor du ski à sec, qui a commencé dans les années 1950, est en train de se revitaliser avec plus de 1 000 pistes sèches désormais opérationnelles dans le monde entier, en grande partie en raison des changements climatiques.

Les experts suggèrent que les pistes sèches pourraient être essentielles pour maintenir le ski comme un sport viable à l'avenir, en particulier dans les régions de basse altitude où la couverture neigeuse naturelle devient moins fiable. Alors que les skieurs s'adaptent à ces surfaces artificielles, l'intérêt pour leur potentiel à améliorer les compétences de ski et à prolonger la saison de ski est en forte augmentation.

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