Un objet cylindrique métallique de grande taille, mesurant environ 1,70 mètre de long et 1,20 mètre de diamètre, a atterri dans un champ privé à Puerto Tirol, dans la province de Chaco, en Argentine, le 25 septembre 2025, vers 18h30. Les autorités locales, alertées par les voisins, ont rapidement sécurisé la zone. L'artefact, fabriqué en fibre de carbone, présente une ouverture de 40 centimètres à une extrémité et un système de valves à l'autre, ainsi qu'une inscription de numéro de série. Les spécialistes en explosifs ont confirmé qu'il ne présentait aucun danger immédiat, et un périmètre de sécurité de 30 mètres a été établi.
L'enquête sur l'origine de cet objet, qui suscite une vive curiosité, est désormais entre les mains de personnel technique spécialisé. Les hypothèses actuelles évoquent des débris spatiaux, potentiellement issus d'une mission de SpaceX ou d'une autre agence spatiale, ou encore un équipement technologique avancé. Cet événement a ravivé l'intérêt pour les phénomènes aérospatiaux et les questions relatives à la prolifération des débris spatiaux.
Il est important de noter que des incidents similaires ont déjà été signalés en Argentine. Par exemple, en mai 2025, des réservoirs de pression de satellites désorbités ont été retrouvés dans les villes de Santa Fe. Plus récemment, en janvier 2024, des débris spatiaux similaires, probablement liés au réseau Starlink d'Elon Musk, ont été découverts dans la même province de Chaco. La question de l'origine de ces objets est d'autant plus pertinente que la quantité de débris spatiaux en orbite terrestre ne cesse de croître.
Selon l'Agence Spatiale Européenne (ESA), on dénombre environ 900 000 objets de plus de 1 cm en orbite. Ces débris, même de petite taille, représentent une menace considérable pour les satellites opérationnels et les futures missions spatiales en raison de leur vitesse élevée. L'analyse de cet objet tombé à Puerto Tirol pourrait apporter un éclairage nouveau sur la composition et la provenance des matériaux issus de l'espace. Les autorités continuent d'examiner l'artefact, en collaboration avec des experts, afin de lever le voile sur ce mystère. La prudence reste de mise, car certains de ces débris peuvent contenir des substances potentiellement dangereuses, comme l'hydrazine, un carburant toxique utilisé dans les systèmes de propulsion spatiale. La communauté scientifique et le public attendent avec impatience les conclusions de cette enquête, qui pourrait confirmer la nature de l'objet et ses implications pour la sécurité spatiale et terrestre.