L'étude secrète britannique "Project Condign", menée entre 1997 et 2000, a conclu à la présence "indiscutable" de Phénomènes Aériens Non Identifiés (PAN) dans la région de défense aérienne du Royaume-Uni. Le rapport, publié en 2006, a attribué la majorité des observations à des erreurs d'identification ou à des phénomènes météorologiques inhabituels, tels que la "Formation de Plasma Léger". Malgré ces conclusions, l'intérêt pour les PAN reste vif en 2025, avec des signalements récents en Irlande, notamment à Dublin, Sligo, Cork et Kerry, faisant état d'objets lumineux silencieux. En mai 2025, un "UAP Disclosure Group" a été formé à Londres, dirigé par Mark Christopher Lee, militant pour une transparence gouvernementale accrue.
La position officielle du ministère de la Défense britannique demeure inchangée. En décembre 2024, Luke Pollard, sous-secrétaire d'État aux Forces armées, a réaffirmé qu'aucun rapport de PAN n'avait indiqué de menace militaire pour le Royaume-Uni au cours de plus de 50 ans d'enquêtes. Le ministère a cessé d'enquêter sur les rapports de PAN en 2009, jugeant plus pertinent de concentrer ses ressources sur d'autres activités de défense. L'étude Project Condign, qui a analysé environ 10 000 observations, a marqué un tournant en remplaçant le terme "OVNI" par "PAN" pour une perspective plus neutre. Les conclusions suggèrent que les PAN pourraient être liés à des phénomènes de plasma, potentiellement exploitables à des fins militaires, une idée également explorée par le programme américain AATIP. Les documents déclassifiés du Project Condign ont révélé que l'auteur du rapport n'a pas pu interviewer de témoins ou d'experts, limitant ainsi la portée de ses conclusions. L'intérêt renouvelé pour les PAN en 2025, marqué par les signalements en Irlande et la création de groupes de défense, souligne une demande publique persistante d'informations, contrastant avec la décision du ministère de la Défense de ne plus enquêter activement sur le sujet, tout en reconnaissant l'évolution des approches internationales.