Lors d'une audience du Congrès américain le 9 septembre 2025, le représentant Eric Burlison (R-Mo.) a présenté une vidéo saisissante datant du 30 octobre 2024. Cette séquence, capturée par un drone MQ-9 Reaper, montre le lancement d'un missile Hellfire américain en direction d'un objet volant non identifié (UAP) se déplaçant à grande vitesse au large des côtes du Yémen.
Ce qui a particulièrement retenu l'attention, c'est que l'objet semble avoir continué sa trajectoire, apparemment indemne, après avoir été touché par le missile. L'incident s'est déroulé dans le contexte de l'Opération Rough Rider, une campagne de frappes aériennes et navales menée par les États-Unis et le Royaume-Uni contre les positions houthies au Yémen, débutée en mars 2025 pour sécuriser les voies de navigation internationales. Le missile Hellfire, généralement utilisé pour des frappes sol-air, a été employé dans une configuration air-air, une première documentée pour ce type de drone.
Le journaliste d'investigation George Knapp, commentant la vidéo, a décrit l'impact comme si le missile avait « rebondi » sur l'objet, qui « a continué sa route ». Le représentant Burlison a exprimé son souhait d'une plus grande transparence gouvernementale, critiquant les obstacles rencontrés pour obtenir des informations complètes, notamment de la part du Bureau de résolution des anomalies tous domaines (AARO) du Pentagone, établi en 2022 pour enquêter sur les phénomènes anormaux non identifiés.
Bien que l'AARO ait examiné de nombreux rapports, y compris une analyse historique en mars 2024 qui n'a trouvé « aucune preuve empirique » d'origine extraterrestre, les détails concernant des incidents spécifiques comme celui-ci restent souvent classifiés. Le porte-parole du Département de la Défense a déclaré ne pas avoir d'informations supplémentaires à fournir concernant cette vidéo. Cet événement souligne l'intérêt croissant du Congrès américain pour la divulgation d'informations sur les UAP et leur potentiel impact sur la sécurité nationale, faisant écho aux auditions précédentes, comme celle de juillet 2023, qui avaient déjà souligné la nécessité de démystifier ces phénomènes.