La congressiste Anna Paulina Luna et l'astrophysicien Avi Loeb ont exhorté la NASA à intensifier la surveillance de la comète interstellaire 3I/ATLAS. Leur préoccupation porte sur la possibilité que cette comète puisse libérer des "mini-sondes" susceptibles d'entrer dans l'atmosphère terrestre, soulevant des questions sur les phénomènes aériens non identifiés (UAP).
3I/ATLAS, le troisième objet interstellaire connu, traverse notre système solaire avec une trajectoire hyperbolique confirmant son origine extraterrestre. Les observations du télescope spatial James Webb (JWST) ont révélé une concentration inhabituellement élevée de dioxyde de carbone dans sa chevelure, une composition chimique sans précédent. Le JWST et le télescope spatial Hubble fournissent des images détaillées et des analyses spectrales de cet objet.
La congressiste Luna a suggéré de rediriger la sonde spatiale Juno pour observer 3I/ATLAS, proposition soutenue par Avi Loeb. Ils proposent que Juno intercepte la comète près de Jupiter en mars 2026. Bien que techniquement complexe, cette manœuvre pourrait permettre une analyse cruciale de l'objet interstellaire. Les calculs indiquent qu'une manœuvre de propulsion de 2,6 km/s le 14 septembre 2025 pourrait permettre à Juno de s'approcher de 3I/ATLAS le 14 mars 2026.
La comète 3I/ATLAS atteindra son point le plus proche du Soleil le 30 octobre 2025, à environ 1,36 unité astronomique (UA), entre les orbites de Mars et de la Terre. Son passage le plus proche de la Terre est prévu pour le 19 décembre 2025, à environ 1,8 UA. La comète se déplace à une vitesse d'environ 58 km/s par rapport au Soleil, ce qui en fait l'objet interstellaire le plus rapide jamais détecté.
L'intérêt pour 3I/ATLAS s'étend au-delà de sa composition chimique. La suggestion de Loeb selon laquelle la comète pourrait libérer des "mini-sondes" se manifestant comme des UAP soulève des questions sur d'éventuelles visites technologiques extraterrestres. Luna soutient la transparence concernant les UAP, citant sa propre expérience et des témoignages de pilotes. Cette initiative souligne une convergence entre science et politique, plaçant la recherche d'anomalies célestes au premier plan des préoccupations nationales.