Le 1er juillet 2025, la découverte du troisième objet interstellaire connu, 3I/ATLAS (C/2025 N1), a été annoncée, offrant une opportunité unique d'étudier la composition et les origines d'objets provenant d'autres systèmes stellaires. Cet objet, originaire des confins de notre système solaire, suit une orbite hyperbolique, signe de son origine extra-solaire, rejoignant ainsi 1I/ʻOumuamua (2017) et 2I/Borisov (2019).
Les premières observations, remontant au 14 juin 2025, ont révélé des caractéristiques inhabituelles. Le 21 juillet 2025, le télescope spatial Hubble a capturé des images détaillées montrant une coma en forme de larme. Des analyses spectroscopiques ultérieures, notamment par les télescopes Gemini South et NASA Infrared Telescope Facility, ont indiqué une prédominance de dioxyde de carbone (CO₂) dans sa coma, avec un ratio CO₂/H₂O parmi les plus élevés jamais enregistrés pour une comète. Cette composition suggère une activité déclenchée par la sublimation de glaces volatiles autres que l'eau, même à des distances où la sublimation de la glace d'eau est normalement minimale.
La période d'observation optimale pour les astronomes amateurs équipés de télescopes d'au moins 200 mm s'étend d'octobre 2025 à janvier 2026. Le périhélie de 3I/ATLAS, son point le plus proche du Soleil, est prévu pour le 29 octobre 2025. Son approche la plus proche de la Terre aura lieu le 19 décembre 2025. Les observations par radiotélescope sont attendues autour du 3 octobre 2025.
La professeure Susanne Pfalzner suggère que de tels objets interstellaires pourraient jouer un rôle de catalyseur dans la formation de planètes géantes autour d'étoiles jeunes, agissant comme des "graines" planétaires. Ces "graines" pourraient expliquer certains aspects du processus de formation planétaire et offrir de nouvelles perspectives sur la diversité des systèmes exoplanétaires. Andrea Pérez Simondini, présidente de CEFORA et directrice du Musée OVNI, souligne l'importance de recherches rigoureuses sur ces phénomènes, désormais intégrés aux agendas des États, renforçant l'idée d'un cosmos dynamique où les échanges sont constants.
L'étude de 3I/ATLAS ouvre une fenêtre sur les conditions de formation et l'histoire des régions lointaines de notre galaxie, enrichissant notre compréhension de la place de l'humanité dans l'univers.