Mina, une ourse dont l'état de santé s'était gravement détérioré au zoo Parque La Pastora à Monterrey, au Mexique, a été transférée avec succès vers un nouveau sanctuaire. Cette opération complexe, considérée à haut risque en raison des multiples problèmes de santé de l'animal, visait à lui offrir une meilleure qualité de vie et des soins spécialisés.
L'ourse souffrait d'une infection bactérienne, de dysfonctionnements rénaux et hépatiques, ainsi que de complications aux pattes. Son transfert vers le Bioparque de Convivencia Pachuca, un centre reconnu pour son engagement dans le sauvetage et la réhabilitation de la faune sauvage, a été une opération délicate. Ce sanctuaire est réputé pour abriter la première et la deuxième plus grande unité de sauvetage et de réhabilitation de la faune sauvage en Amérique Latine.
Pour accompagner le rétablissement de Mina, un spécialiste en médecine bioregulatory de Colombie a été sollicité, soulignant la dimension internationale des efforts de conservation. Le Bioparque de Convivencia Pachuca, qui a évolué d'un zoo traditionnel à une unité de gestion de la faune sauvage en 1998, se concentre sur le bien-être animal depuis 2012 et collabore avec des organisations telles que The Wild Animal Sanctuary aux États-Unis.
La directrice du Bioparque, Ericka Ortigoza Vázquez, a indiqué que Mina a été placée en quarantaine dans une zone isolée et protégée. Bien que son état reste critique, des signes encourageants ont été observés, notamment son interaction avec des glaçons pour s'hydrater, témoignant d'une résilience remarquable. Cette initiative collaborative, impliquant la Procuraduría Federal de Protección al Ambiente (PROFEPA), met en lumière l'importance de la protection de la faune au Mexique. La PROFEPA lutte activement contre le trafic illégal d'espèces sauvages, une problématique significative dans ce pays riche en biodiversité. En 2008, la PROFEPA avait saisi plus de 27 000 spécimens et produits illégaux de faune et flore sauvages, illustrant l'ampleur des défis.
Le cas de Mina souligne l'importance cruciale des centres de réhabilitation comme le Bioparque de Convivencia Pachuca. Ces institutions, souvent soutenues par des collaborations internationales et des experts, jouent un rôle vital dans la sauvegarde des espèces menacées et la sensibilisation du public à la cause animale.