De nouvelles recherches suggèrent que la visibilité des espaces verts a un impact significatif sur la santé cardiovasculaire des femmes d'âge moyen. Une étude menée par Rifas-Shiman et ses collaborateurs en 2025 a révélé qu'une exposition accrue à la verdure, même simplement visible depuis la rue, est associée à de meilleurs indicateurs de santé cardiaque.
À mesure que les zones urbaines s'étendent, les espaces naturels se raréfient, ce qui représente un risque pour la santé publique, en particulier pour les femmes d'âge moyen, plus susceptibles de souffrir de maladies cardiovasculaires. Cette étude met en lumière le rôle protecteur des espaces verts contre le déclin cardiovasculaire.
Les femmes bénéficiant d'une plus grande visibilité de la verdure ont rapporté une meilleure santé cardiovasculaire sur plusieurs mesures, selon les critères du cadre "Life's Essential 8" de l'American Heart Association. Les conclusions suggèrent que la contemplation d'environnements naturels peut contribuer à réduire le stress et à encourager des modes de vie plus sains.
Une étude a notamment révélé que pour chaque augmentation de 10 % d'espaces verts, le risque de calcification des artères coronaires diminuait de 15 % en moyenne, un bénéfice particulièrement marqué chez les femmes. De plus, une étude de Northwestern Medicine a montré que vivre dans un environnement urbain avec accès à la nature peut diminuer les risques de développer une calcification des artères coronaires, un signe précoce de maladie cardiaque. Cet effet protecteur est encore plus prononcé pour les populations sous-desservies, souvent plus exposées aux maladies cardiovasculaires.
L'intégration accrue d'arbres dans les quartiers pourrait donc constituer une stratégie de santé publique précieuse pour améliorer la santé cardiaque et le bien-être général des femmes d'âge moyen. Les politiques urbaines favorisant la plantation d'arbres sont un levier essentiel pour renforcer la santé publique et répondre aux disparités de santé liées à la race et au quartier.