Des chercheurs de l'Institut Max Planck d'Anthropologie Évolutive ont réussi à déchiffrer le plus ancien génome humain moderne, datant d'environ 49 000 à 42 000 ans. Les génomes ont été extraits de sept individus ayant vécu dans les régions de Lahnau, en Allemagne, et de Zlaté Hory, en République tchèque. Ce petit groupe de proches parents s'est séparé de sa population il y a environ 50 000 ans après avoir quitté l'Afrique.
Les résultats montrent que l'ADN de Néandertal présent chez les humains modernes non africains peut être retracé jusqu'à un événement d'hybridation survenu entre 49 000 et 45 000 ans, significativement plus tard que ce qui était précédemment cru. Cette découverte éclaire les caractéristiques génétiques des premiers humains modernes qui ont migré vers l'Europe et leurs interactions avec les Néandertaliens.