Le ministre allemand des Affaires étrangères, Johann Wadephul, a vivement critiqué l'offensive israélienne en cours dans la ville de Gaza, la qualifiant d'"complètement erronée". Lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue suédois, Maria Malmer Stenergard, Wadephul a souligné l'urgence de rétablir les pourparlers en vue d'un cessez-le-feu et de la libération des otages. Il a vivement encouragé le gouvernement israélien et ceux qui entretiennent des liens avec le Hamas à privilégier la voie diplomatique plutôt que l'escalade militaire.
L'offensive dans la ville de Gaza, qui a pris de l'ampleur ces dernières semaines, a conduit l'armée israélienne à déclarer la zone comme un "théâtre de combats dangereux". Les pauses tactiques précédemment mises en place pour l'acheminement de l'aide humanitaire ont été suspendues, exacerbant une situation déjà critique. Les opérations militaires ont entraîné des destructions d'infrastructures considérables et une augmentation alarmante du nombre de victimes civiles.
Des organisations humanitaires telles que Médecins Sans Frontières ont rapporté des conditions désastreuses pour les habitants, marquées par la saturation des hôpitaux et la destruction de quartiers entiers. Dans ce contexte, l'Assemblée générale des Nations Unies a adopté la Déclaration de New York le 12 septembre 2025, réaffirmant son soutien à une solution à deux États et excluant explicitement le Hamas. Cette déclaration condamne les attaques du Hamas contre des civils et appelle à la fin de son autorité à Gaza, préconisant le désarmement et la remise des armes à l'Autorité palestinienne.
Le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani, a quant à lui mis en avant l'importance de cibler les colons israéliens par des sanctions plutôt que de réduire les fonds européens, insistant sur la nécessité de mesures ciblées pour endiguer l'escalade du conflit. La communauté internationale observe attentivement l'évolution de la situation, aspirant à une cessation rapide des hostilités et à un retour au dialogue pour une résolution pacifique et durable du conflit israélo-palestinien.
Les discussions internationales, comme la conférence coprésidée par la France et l'Arabie Saoudite en juillet 2025 à New York, visent à raviver la perspective d'une solution à deux États, considérée par beaucoup comme étant "sous assistance respiratoire". Il est à noter que le soutien à une solution à deux États variait, avec environ 33 % de soutien parmi les Palestiniens et 34 % parmi les Israéliens en décembre 2022, selon certains sondages. La communauté internationale, y compris les Nations Unies, continue de plaider pour cette solution comme seule issue viable, bien que son application se heurte à des obstacles considérables sur le terrain, tels que l'expansion des colonies et la saisie de terres, qui rendent physiquement impossible la réalisation de deux États coexistants.