L'administration Trump prévoit une expansion majeure des centres de détention face à des défis juridiques

Édité par : Katya Palm Beach

L'administration Trump a proposé la construction de quatre nouveaux centres de détention, chacun d'une capacité de 10 000 lits, visant à détenir des immigrants sans papiers pendant leur processus de rapatriement. Cette initiative doublerait plus que la capacité actuelle des 14 installations existantes gérées par l'ICE (Immigration and Customs Enforcement).

Les détails de l'expansion ont été divulgués dans des documents de la CBP (Customs and Border Protection), examinés par le Washington Post. Les implications financières de ce plan sont significatives, avec des coûts prévus atteignant des milliards de dollars. Le financement de cette expansion nécessiterait une approbation du Congrès, car il n'est pas actuellement alloué dans le budget de la CBP.

De plus, le Département de la Défense pourrait fournir des espaces sur des bases militaires pour l'hébergement temporaire des détenus en attente de déportation. Dans un mouvement connexe, le président Trump a signé un ordre exécutif le 24 janvier 2025, ordonnant au Département de la Défense de déployer 1 500 troupes d'active à la frontière américaine, soulignant la nécessité de protéger la souveraineté nationale.

Trump a déclaré : "Une urgence nationale existe actuellement le long de la frontière sud des États-Unis," citant des préoccupations concernant la migration illégale de masse et le trafic de drogue. Une implication militaire supplémentaire a été confirmée lorsque le Pentagone a annoncé qu'il aiderait le Département de la Sécurité intérieure avec un soutien aérien pour le transport des détenus.

Dans un développement juridique distinct, un juge fédéral a temporairement bloqué l'ordre exécutif de Trump visant à limiter la citoyenneté automatique par le droit du sol, le qualifiant de "clairement inconstitutionnel". La décision, rendue par le juge de district américain John Coughenour le 24 janvier 2025, fait suite à une demande de quatre États dirigés par des démocrates. L'ordre empêche l'application de la politique pendant 14 jours tandis que d'autres arguments sont prévus pour le 6 février.

L'ordre exécutif de Trump cherchait à refuser la citoyenneté aux enfants nés aux États-Unis de parents non citoyens, soulevant des préoccupations constitutionnelles en vertu du 14ème amendement. Le juge a critiqué l'ordre, déclarant : "C'est un ordre clairement inconstitutionnel." L'administration Trump prévoit de faire appel de la décision.

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