Le 18 juillet 2025, le Venezuela a libéré dix citoyens et résidents permanents américains détenus sur son territoire, en échange de la répatriation de plus de 250 Vénézuéliens détenus en El Salvador. Cette opération a été rendue possible grâce à un accord trilatéral impliquant les gouvernements du Venezuela, des États-Unis et d'El Salvador.
Le secrétaire d'État américain, Marco Rubio, a exprimé sa gratitude envers le président salvadorien Nayib Bukele pour son rôle clé dans la facilitation de cet accord. Il a déclaré: « Grâce à la direction du président, dix Américains détenus au Venezuela sont en route vers la liberté. »
Les Vénézuéliens concernés avaient été initialement déportés des États-Unis vers El Salvador sous l'administration précédente, en vertu de la loi sur les ennemis étrangers de 1798, et détenus dans le centre de détention de haute sécurité CECOT. Cette loi a été invoquée pour faciliter leur expulsion rapide, les accusant d'appartenir au groupe criminel Tren de Aragua. Cependant, ces allégations ont été contestées par les avocats des détenus, qui ont souligné l'absence de preuves concrètes et dénoncé des violations de procédure.
En retour, le Venezuela a libéré dix Américains et a annoncé des mesures alternatives de détention pour plusieurs prisonniers politiques nationaux. Des organisations non gouvernementales ont confirmé la libération d'au moins quinze individus. De plus, sept enfants migrants séparés de leurs familles aux États-Unis ont également été rapatriés.
Cette opération marque un tournant significatif dans les relations tendues entre les États-Unis et le Venezuela, offrant une opportunité de rétablir la confiance et d'ouvrir la voie à de futures négociations sur des questions humanitaires et diplomatiques.