Le Parlement iranien a annoncé la suspension des négociations nucléaires avec les États-Unis jusqu'à ce que certaines conditions préalables soient remplies. Cette décision fait suite à des frappes militaires israéliennes et américaines sur des installations nucléaires iraniennes, que Téhéran considère comme des violations de sa souveraineté et de ses droits nucléaires pacifiques.
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a déclaré que l'Iran serait disposé à reprendre les négociations si des garanties étaient fournies pour empêcher de futures attaques contre son territoire. Il a souligné que la reprise des pourparlers ne devrait pas mener à un conflit armé et que des assurances fermes étaient nécessaires pour garantir la sécurité de l'Iran.
En réponse à la situation, les ministres des Affaires étrangères de la France, du Royaume-Uni et de l'Allemagne ont exprimé leur préoccupation et ont appelé à la reprise immédiate des négociations nucléaires. Ils ont averti que, sans progrès concret vers un accord vérifiable et durable sur le programme nucléaire iranien d'ici la fin de l'été, ils activeraient le mécanisme de "snapback" pour rétablir les sanctions de l'ONU contre l'Iran.
Par ailleurs, le président russe Vladimir Poutine a encouragé l'Iran à accepter un accord nucléaire avec les États-Unis prévoyant l'arrêt total de l'enrichissement de l'uranium. Cette position marque un changement par rapport au soutien traditionnel de la Russie au droit de l'Iran à enrichir de l'uranium pour des fins pacifiques.
La situation actuelle souligne les défis persistants dans les efforts diplomatiques visant à résoudre les tensions liées au programme nucléaire iranien et à assurer la stabilité régionale.