L'Espagne a officiellement exprimé son soutien à l'initiative du président français Emmanuel Macron visant à établir une coalition internationale sous mandat des Nations Unies pour stabiliser la bande de Gaza. Cette démarche s'inscrit dans la continuité de la reconnaissance par l'Espagne de l'État de Palestine le 28 mai 2024, renforçant ainsi sa position en faveur d'une solution à deux États et d'une paix durable dans la région.
La proposition française, qui sera coordonnée par le Conseil de sécurité de l'ONU, a pour objectifs principaux la sécurisation de Gaza, la protection des civils et le soutien à une gouvernance palestinienne. Le ministère espagnol des Affaires étrangères considère cette initiative comme un outil essentiel pour instaurer la paix et la sécurité à Gaza et au Moyen-Orient, soulignant son alignement avec les efforts de l'UNRWA et sa contribution à l'objectif ultime d'une solution à deux États. Cette nouvelle orientation diplomatique de l'Espagne, qui a également suspendu partiellement ses exportations d'armes vers Israël en octobre 2023 et soutenu la plainte de l'Afrique du Sud contre Israël devant la Cour internationale de Justice, marque une divergence notable avec la politique de plusieurs autres nations européennes. La reconnaissance de la Palestine par la France est prévue pour l'Assemblée générale de l'ONU en septembre 2025, suivie par des annonces d'intention du Royaume-Uni, du Canada et de l'Australie. La position de l'Espagne, souvent critique à l'égard des actions militaires israéliennes à Gaza, reflète une opinion publique majoritairement favorable à la reconnaissance d'un État palestinien. Les discussions sur les modalités précises de cette mission internationale sont encore en cours, mais l'initiative témoigne d'une volonté collective de trouver des voies de sortie à la crise actuelle et de promouvoir une stabilité régionale durable. L'objectif est de faire de cette force un pas concret vers la construction d'une solution à deux États, garantissant la paix et la sécurité pour toutes les parties prenantes.