D'importantes perturbations de l'Internet ont été signalées en Asie et au Moyen-Orient, notamment en Inde, au Pakistan et aux Émirats arabes unis, suite à des coupures survenues le 6 septembre 2025 sur plusieurs câbles sous-marins essentiels en mer Rouge. Microsoft, via sa plateforme cloud Azure, a fait état d'une latence accrue pour ses services, soulignant l'impact de cet incident sur la connectivité régionale.
Les systèmes de câbles affectés incluent le South East Asia-Middle East-Western Europe 4 (SMW4) et l'India-Middle East-Western Europe (IMEWE). Ces infrastructures vitales, qui constituent l'épine dorsale des communications mondiales, acheminent 99 % des échanges de données internationaux. L'organisation de surveillance NetBlocks a confirmé une dégradation généralisée de la connectivité, attribuant ces défaillances à des incidents survenus près de Djeddah, en Arabie Saoudite.
Bien que les causes exactes de ces coupures restent floues, les tensions géopolitiques dans la région sont évoquées comme une cause potentielle. Les rebelles Houthis du Yémen, déjà accusés d'attaques similaires en début d'année 2024, sont à nouveau mentionnés, bien qu'ils aient démenti toute implication. Ces événements rappellent les incidents de mars 2024 où l'ancre d'un navire aurait sectionné plusieurs câbles, entraînant des perturbations similaires.
La réparation de ces câbles sous-marins est un processus complexe et potentiellement long, les estimations pour la remise en état variant de plusieurs semaines à plusieurs mois. Cette situation met en évidence la vulnérabilité de notre dépendance croissante aux infrastructures numériques sous-marines. Face à ces incidents récurrents, la résilience des réseaux est mise à l'épreuve, et des entreprises comme Microsoft ont déjà mis en place des stratégies de reroutage du trafic pour atténuer l'impact sur leurs clients.