Les forces israéliennes ont intensifié leurs opérations militaires, les chars s'avançant plus profondément dans Gaza-ville. Cette progression s'accompagne d'une intensification des frappes aériennes, visant des bâtiments de grande hauteur que l'armée israélienne (Tsahal) affirme être utilisés par le Hamas. Face à cette escalade, une nouvelle voie d'évacuation de 48 heures a été ouverte pour les civils palestiniens, une mesure qui suscite cependant une profonde réticence parmi les résidents, craignant une expulsion définitive et les dangers inhérents au trajet.
La communauté internationale, y compris la France, a vivement condamné ces actions, dénonçant une campagne destructrice qui perdrait sa logique militaire. Des organisations onusiennes et des agences humanitaires expriment une préoccupation croissante quant à la crise humanitaire qui s'aggrave, appelant à un cessez-le-feu immédiat pour prévenir une perte accrue de vies et la destruction d'infrastructures essentielles. L'ONU a également soulevé des accusations de génocide, pointant la responsabilité potentielle de dirigeants politiques dans la situation actuelle à Gaza.
Le contexte historique de ce conflit, marqué par des décennies de tensions et de déplacements de populations, rend ces événements particulièrement sensibles. Les résolutions de l'ONU concernant l'occupation de territoires palestiniens soulignent la complexité des enjeux. La situation humanitaire est critique, avec des rapports faisant état de besoins urgents en matière de malnutrition infantile, notamment à Gaza-ville. Les déplacements massifs de population, estimés à plus de 250 000 personnes ayant déjà quitté Gaza-ville selon l'armée israélienne, accentuent la détresse.
Les appels à l'évacuation vers des zones dites « humanitaires » sont accueillis avec scepticisme par une partie de la population, qui craint pour sa sécurité et l'absence de garanties quant à un retour possible. La communauté internationale, par la voix de l'Union Européenne, envisage des sanctions économiques contre Israël, une mesure qui, si elle était adoptée, marquerait une rupture significative dans les relations UE-Israël. La France soutient cette initiative, soulignant l'inacceptabilité de la situation et le fait que la famine ne puisse être utilisée comme une arme de guerre. Le conflit actuel s'inscrit dans une longue histoire de confrontations, débutée après la Seconde Guerre mondiale avec le plan de partage de la Palestine par l'ONU, et marquée par des guerres successives et des mouvements de populations importants, tels que la Nakba.