Les États-Unis et Israël seraient sur le point de finaliser un accord de cessez-le-feu pour la bande de Gaza, basé sur un plan en 21 points qui a été discuté entre des responsables américains et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Cette avancée diplomatique, rapportée le 29 septembre 2025, pourrait marquer un tournant significatif dans le conflit régional.
La proposition, discutée lors d'une rencontre à New York le 25 septembre 2025 entre le Premier ministre Netanyahu et des émissaires américains tels que Steve Witkoff et Jared Kushner, vise à mettre un terme définitif aux hostilités. Le plan comprend des dispositions clés telles qu'un cessez-le-feu permanent, la libération de tous les otages et le déploiement d'une force internationale dans Gaza. Il aborde également la gouvernance post-conflit, envisageant un organe de supervision international pour une gestion palestinienne transitoire.
Le président américain Donald Trump a exprimé son optimisme, déclarant: "Nous sommes très proches" d'un accord pour un cessez-le-feu et la libération des otages. Cependant, la concrétisation de ce plan dépend de l'approbation du Hamas, une condition soulignée par un haut responsable américain. Les détails précis du plan, tels que rapportés par le Washington Post, incluent la destruction de l'arsenal offensif du Hamas et une amnistie pour les membres qui s'engagent à la coexistence pacifique.
Des discussions intenses ont eu lieu, avec des représentants américains et israéliens travaillant sur les formulations finales du plan, dans la perspective d'une annonce officielle lors d'une rencontre entre Trump et Netanyahu. L'implication des Nations Unies est également notable, avec un appel à la solution à deux États et à la pérennisation du cessez-le-feu pour éviter une escalade plus large. Des rapports suggèrent que des personnalités comme l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair pourraient jouer un rôle dans une future autorité de transition à Gaza.
La complexité de la situation politique interne en Israël, notamment la pression de l'extrême droite pour l'annexion de territoires palestiniens, pourrait influencer la position de Benjamin Netanyahu face à ce plan. Ce développement intervient dans un contexte où les efforts diplomatiques pour une résolution pacifique se multiplient. Les discussions ont été qualifiées de "quelque chose de spécial, une première" par Donald Trump. L'administration Trump a présenté ce plan en 21 points à plusieurs capitales régionales et alliés, cherchant à établir une feuille de route pour résoudre les aspects les plus épineux du conflit. L'objectif est de parvenir à une paix durable, une entreprise qui a vu des tentatives antérieures, comme les Accords d'Abraham, sous l'égide de la même administration.