Le second mandat de Trump commence par une mainmise sur le pouvoir : licenciement des inspecteurs généraux et gel des fonds fédéraux

Dans une action qui a suscité des critiques de la part des démocrates et des républicains, le président Donald Trump a licencié 17 inspecteurs généraux, responsables de l'enquête sur la fraude et les abus dans les agences fédérales, et a gelé les fonds fédéraux pour les organisations étatiques et à but non lucratif. Ces actions ont été largement condamnées comme une tentative de saper la surveillance et la responsabilisation du gouvernement.

Le licenciement des inspecteurs généraux, qui a eu lieu le 24 janvier 2024, a été effectué sans aucune raison spécifique et a violé une loi exigeant un préavis de 30 jours au Congrès. La Maison-Blanche a soutenu que le président a le pouvoir de licencier tout employé du pouvoir exécutif, mais des experts juridiques ont rétorqué qu'il s'agissait d'une mauvaise interprétation de la loi.

Le gel des fonds fédéraux, qui a été annoncé le 28 janvier 2024, a également été accueilli avec un contrecoup immédiat. La Maison-Blanche a initialement affirmé que le gel était nécessaire pour garantir que les fonds étaient utilisés efficacement, mais a ensuite annulé l'ordre après qu'un juge fédéral a émis une injonction temporaire. Cependant, l'administration a indiqué qu'elle avait l'intention de poursuivre d'autres moyens de contrôler les dépenses fédérales.

Ces actions font partie d'un schéma plus large de Trump cherchant à consolider le pouvoir et à saper les freins et contrepoids. Il a également tenté de licencier des membres d'organismes indépendants, tels que la Commission pour l'égalité des chances dans l'emploi et le Conseil national des relations du travail, et a menacé d'utiliser des nominations en période de récession pour contourner le processus de confirmation du Sénat.

Le licenciement des inspecteurs généraux et le gel des fonds fédéraux sont considérés comme une attaque directe contre les principes de surveillance et de responsabilisation du gouvernement. Ils constituent également un dangereux précédent pour l'avenir de la démocratie américaine.

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