Le 8 juillet 2025, la Cour Suprême des États-Unis a infirmé des décisions de juridictions inférieures qui bloquaient la réduction des effectifs de la fonction publique fédérale. Cette décision permet à l'administration de mettre en œuvre ses plans de licenciements et de restructuration des agences fédérales, une mesure qui n'est pas sans rappeler les débats sur la modernisation de l'État en France.
Cette décision fait suite à une décision antérieure de la juge Susan Illston en mai 2025, qui exigeait l'approbation du Congrès pour des réductions d'effectifs significatives. La décision de la Cour Suprême a été soutenue par une majorité de juges, avec la juge Ketanji Brown Jackson exprimant sa dissidence, un peu comme les désaccords que l'on peut observer au sein du Conseil Constitutionnel français.
Malgré cette autorisation, la mise en œuvre de ces coupes budgétaires a été progressive. Le Département des Anciens Combattants (Veterans Affairs), par exemple, prévoit de réduire ses effectifs d'environ 30 000 employés au cours de cet exercice financier. Le gouvernement a largement réalisé ces réductions grâce à des gels d'embauche, des départs anticipés à la retraite et des programmes de démission différée, évitant ainsi des licenciements massifs, une approche similaire à certaines politiques de gestion des ressources humaines dans le secteur public français.
L'Office of Personnel Management a rapporté que le nombre de fonctionnaires fédéraux est resté relativement stable, avec 2,3 millions d'employés fédéraux inscrits sur les listes de paie en mars 2025, en partie grâce à des accords de démission volontaire et à un gel des embauches mis en œuvre en janvier. Cette situation rappelle les discussions en France sur la nécessité de maîtriser la masse salariale de l'État.
Ces actions ont suscité des inquiétudes parmi les syndicats de fonctionnaires fédéraux et les groupes de défense des droits des employés, qui craignent que les coupes budgétaires n'affectent la qualité des services publics et l'efficacité des agences gouvernementales. Les débats juridiques et politiques sur la réduction des effectifs de la fonction publique fédérale devraient se poursuivre dans les mois à venir, un débat qui fait écho aux préoccupations concernant l'avenir du service public en France et son rôle dans la société.