L'actrice oscarisée Nicole Kidman et l'icône de la musique country Keith Urban ont officiellement mis un terme à leur mariage de dix-neuf ans. La procédure de dissolution a été formellement initiée et déposée le 30 septembre 2025. C'est l'actrice australienne qui a pris l'initiative de cette démarche légale, invoquant la formule habituelle des « désaccords irréconciliables » dans les documents juridiques soumis à la cour. Malgré la tristesse inhérente à la fin d'une relation aussi longue, le processus de divorce s'est déroulé dans une atmosphère de grande entente et de coopération mutuelle sur les points essentiels.
Cette approche consensuelle a permis aux deux parties d'éviter les longues et coûteuses batailles judiciaires qui sont souvent la norme dans les séparations de couples célèbres. Leur capacité à trouver rapidement un terrain d'entente sur les modalités de la rupture a été un facteur clé dans la célérité de l'aboutissement de cet accord, prouvant qu'il est possible de se séparer avec civilité, même après près de deux décennies passées ensemble sous les feux des projecteurs.
Le cœur de l'arrangement finalisé réside dans l'établissement d'un plan de garde parentale extrêmement détaillé concernant leurs deux filles : Sunday Rose, aujourd'hui âgée de 17 ans, et Faith Margaret, qui a 14 ans. Conformément aux termes de l'accord approuvé par le tribunal, Nicole Kidman se voit attribuer le statut de « gardienne principale » (main guardian). Concrètement, cela signifie que les adolescentes établiront leur résidence principale auprès de leur mère pendant 306 jours au cours de l'année civile.
Le chanteur Keith Urban passera quant à lui les 59 jours restants avec ses filles. Cette répartition temporelle précise, validée par les deux parents, témoigne d'une planification minutieuse visant à garantir la continuité et la stabilité émotionnelle des enfants dans ce nouveau contexte familial, en minimisant les perturbations liées à la séparation de leurs parents. L'objectif clair était de privilégier le bien-être des mineures avant toute autre considération.
Concernant les aspects financiers, les deux célébrités ont mutuellement convenu de renoncer à toute demande de soutien financier. Ils ont spécifiquement abandonné leurs droits respectifs à réclamer une pension alimentaire pour les enfants ou une prestation compensatoire pour l'un des conjoints. Cette exclusion des obligations financières dans le cadre du règlement final témoigne d'une indépendance économique et d'une volonté de clore ce chapitre sans dépendance matérielle.
En outre, une disposition légale importante de l'accord exige que les anciens époux complètent un séminaire prescrit sur l'éducation et la coparentalité. Cette obligation doit être remplie dans un délai strict de 60 jours à compter de la date du dépôt initial de la demande de divorce, soulignant l'importance accordée à la communication post-rupture et à l'apprentissage des meilleures pratiques pour naviguer dans la nouvelle dynamique familiale. Ce dénouement, bien que marquant la fin d'une histoire, illustre une transition réussie vers une coparentalité respectueuse.