Le film "Black Rabbit, White Rabbit", du réalisateur iranien Shahram Mokri, a reçu le tout premier Prix Vision Asie au Festival International du Film d'Inde, lors de la 30ème édition du Festival International du Film de Busan (BIFF). Cette distinction célèbre l'excellence artistique et la vision cinématographique, soulignant la capacité du film à captiver par son récit complexe et sa réalisation audacieuse.
Coproduction entre le Tadjikistan et les Émirats arabes unis, le film a séduit le jury par son approche novatrice du genre du mystère. "Black Rabbit, White Rabbit" entrelace les destins de trois individus, créant une tapisserie narrative riche en suspense et en réalisme magique. La distribution inclut des talents tels que Babak Karimi, Hasti Mohammai, Kibriyo Dilyobova et Bezhan Davlyatov.
L'initiative Vision Awards, lancée dans le cadre du Festival International du Film d'Inde (IFFI), vise à soutenir les talents émergents du cinéma asiatique et à renforcer les liens culturels sur le continent. Suite à son succès à Busan, le film sera projeté au Festival International du Film de Chicago le 21 octobre 2025, ainsi qu'au BFI London Film Festival.
Cette reconnaissance internationale positionne "Black Rabbit, White Rabbit" comme un sérieux prétendant pour une potentielle première nomination du Tadjikistan dans la catégorie Meilleur Film International aux Oscars. Le Tadjikistan a déjà soumis quatre films à la compétition des Oscars, sans jamais avoir obtenu de nomination à ce jour. Le scénario, co-écrit par Mokri et Nasim Ahmadpour, a été tourné au Tadjikistan, avec des dialogues en tadjik et en persan.
Shahram Mokri, déjà reconnu pour des œuvres comme "Fish & Cat" et "Careless Crime", a vu ses films présentés dans des festivals prestigieux tels que Venise et Chicago. Son approche cinématographique, caractérisée par des récits expérimentaux et des prises de vues fluides, est saluée pour sa créativité et son audace. Le succès de "Black Rabbit, White Rabbit" à Busan marque une étape significative pour le cinéma tadjik et iranien, démontrant la capacité des cinéastes de la région à créer des œuvres résonnant à l'échelle mondiale.