Débat interne chez Vanity Fair autour d'une potentielle couverture de Melania Trump

Édité par : Екатерина С.

La proposition du nouveau directeur éditorial mondial de Vanity Fair, Mark Guiducci, d'inclure l'ancienne Première dame Melania Trump en couverture du magazine a déclenché une vive controverse au sein de la rédaction. Guiducci, précédemment directeur éditorial créatif chez Vogue, est connu pour son approche éditoriale distinctive.

Cette suggestion a rencontré une forte opposition, certains employés envisageant même de démissionner. Ce désaccord interne reflète des discussions plus larges dans l'industrie médiatique concernant la représentation des personnalités politiques dans les magazines de mode. Historiquement, Melania Trump n'a pas figuré sur les couvertures des grands magazines de mode américains pendant la présidence de son mari, une situation que certains attribuent à un biais politique.

En comparaison, Michelle Obama a été présentée sur 12 couvertures de magazines, dont Vogue à trois reprises durant les mandats de son époux, le président Barack Obama. Cette disparité a alimenté le débat sur la manière dont les figures politiques sont représentées dans les médias de mode et sur l'influence potentielle des affiliations politiques sur ces décisions éditoriales.

La situation actuelle chez Vanity Fair est un microcosme de ces dynamiques. Alors que certains soutiennent que la mode devrait rester à l'écart de la politique, d'autres estiment que les magazines ont une plateforme pour engager le dialogue et refléter la société. La décision de Guiducci, qu'elle soit approuvée ou non, souligne l'impact des choix éditoriaux sur la perception du magazine et sur le discours général concernant la relation entre mode et politique.

Sources

  • The Independent

  • Semafor

  • Daily Mail

  • Fox News

  • Fox News

  • Business Insider

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