La Commission des droits de l'homme enquête sur les allégations de viol collectif dans l'Odisha

La Commission nationale des droits de l'homme (CNDH) a ouvert une enquête suite à un reportage médiatique concernant le présumé viol collectif d'une étudiante de 20 ans dans l'Odisha. L'incident se serait produit sur la plage de Gopalpur, impliquant une dizaine d'hommes. La CNDH a pris l'affaire en considération d'office, soulignant les graves préoccupations en matière de droits de l'homme soulevées par ces allégations. (Source : Reportage médiatique) La victime se trouvait sur la plage avec un ami lorsque l'agression s'est produite. Les agresseurs auraient maîtrisé son ami avant de commettre le crime. La CNDH a envoyé des avis au Secrétaire général et au Directeur général de la police de l'Odisha. Ils demandent un rapport détaillé dans les deux semaines, comprenant l'état de l'enquête et l'état de santé de la victime. Le rapport devra également détailler toute compensation ou conseil fourni par les autorités de l'État. La victime a subi un examen médical au MKCG Medical College and Hospital de Berhampur. La police a arrêté sept suspects en relation avec l'affaire. Le président du Congrès de l'Odisha, Bhakta Charan Das, a critiqué la gestion de l'affaire par le gouvernement de l'État. Il a déclaré que les crimes contre les femmes s'étaient propagés comme une pandémie dans l'Odisha. Das a lié l'augmentation des crimes sexuels à une mauvaise gouvernance et à un manque de sérieux dans la prise en charge de la sécurité des femmes. L'intervention de la CNDH souligne la gravité de la situation. Elle met en évidence la nécessité d'une action rapide et efficace pour remédier à de telles violations graves des droits de l'homme. L'enquête vise à garantir la justice et la responsabilité à la suite de ces allégations troublantes.