Melania Trump a exigé que Hunter Biden retire ses récentes déclarations le reliant au trafiquant d'êtres humains Jeffrey Epstein, menaçant d'intenter une action en justice s'il ne s'exécute pas.
Dans une interview accordée ce mois-ci au journaliste Andrew Callaghan, Hunter Biden, fils de l'ancien président Joe Biden, a allégué qu'Epstein aurait présenté Melania Trump à Donald Trump. Ces déclarations sont qualifiées de « fausses, diffamatoires et extrêmement sensationnalistes » par Alejandro Brito, l'avocat de Melania Trump, dans une lettre adressée à Biden. Les propos de Biden ont été largement diffusés sur les réseaux sociaux et rapportés par les médias du monde entier, causant à Melania Trump « un préjudice financier et réputationnel écrasant ».
Biden a attribué cette allégation à l'auteur Michael Wolff, que Donald Trump a précédemment qualifié de « journaliste de troisième ordre » et accusé d'inventer des histoires pour vendre des livres. Dans une interview de suivi, Biden a réitéré ses propos, déclarant: « Ce que j'ai dit, c'est ce que j'ai entendu et vu rapporté et écrit, principalement de Michael Wolff, mais aussi depuis 2019. » Il a cité plusieurs publications, dont le New York Times et Vanity Fair, comme sources de son information.
La lettre de l'avocat de Melania Trump, datée du 6 août 2025, stipule que les déclarations de Biden ont causé à Melania Trump un « préjudice financier et réputationnel écrasant ». La demande inclut un retrait immédiat et des excuses publiques de la part de Biden. Le non-respect de cette demande pourrait entraîner une action en justice réclamant plus d'un milliard de dollars de dommages et intérêts. Hunter Biden n'a pas encore répondu à cette menace juridique, mais a déclaré lors d'une nouvelle interview avec Callaghan qu'il n'allait pas s'excuser et a qualifié la menace de poursuite d'une « distraction ».
Les menaces de Melania Trump font écho à une stratégie favorite de son mari, qui a fréquemment utilisé l'action en justice pour s'en prendre à ses détracteurs. Les personnalités publiques, comme les Trump, font face à un seuil plus élevé pour réussir dans une action en diffamation, devant prouver que la déclaration a été faite avec une « malveillance réelle », c'est-à-dire en sachant qu'elle était fausse ou en faisant preuve d'une négligence téméraire quant à sa véracité. Les Trump ont toujours affirmé avoir été présentés par l'agent de mannequins Paolo Zampolli lors d'une soirée de la Fashion Week de New York en 1998.