Les courriels d'Andrew impliquant Epstein sous examen par le Congrès américain

Édité par : Uliana S.

Le Congrès américain examine actuellement plus de 100 courriels échangés entre le prince Andrew et Jeffrey Epstein, un délinquant sexuel reconnu coupable. Ces communications, potentiellement incriminantes, pourraient avoir des répercussions considérables pour le duc d'York.

Une source anonyme a suggéré que ces révélations pourraient être plus préjudiciables que celles impliquant Lord Mandelson, qui a démissionné de son poste d'ambassadeur suite à la découverte de courriels compromettants avec Epstein. L'avocat de Virginia Giuffre, David Boies, a indiqué que dix à vingt hommes disposent d'informations suffisantes pour justifier une enquête judiciaire sérieuse, plaçant le prince Andrew parmi eux. Boies a exprimé sa frustration face au manque d'investigation concernant l'implication présumée du prince et a appelé à une plus grande transparence de sa part.

Le comité de surveillance de la Chambre des représentants, présidé par James Comer, examine un grand nombre de documents liés à Epstein et pourrait inviter le prince Andrew et Lord Mandelson à témoigner. La publication de ces documents devrait éclaircir le réseau d'Epstein et l'implication de personnalités de premier plan.

Des courriels récemment divulgués suggèrent que le prince Andrew aurait pu rester en contact avec Jeffrey Epstein pendant cinq années supplémentaires, contredisant ainsi ses déclarations antérieures. En 2019, lors d'une interview télévisée, le duc d'York avait affirmé avoir coupé tout lien avec Epstein en décembre 2010. Cependant, des courriels obtenus par le journal The Sunday Times semblent remettre en question ce récit. Un échange de 2015, rapporté par le magazine Reason, mentionne le prince Andrew comme une source d'information pour Epstein concernant une opportunité commerciale potentielle en Chine, impliquant une expansion en Extrême-Orient d'une startup de sécurité privée dans laquelle Epstein et son partenaire commercial avaient investi des millions.

Dans cet échange, Epstein indique à son partenaire: « Des Chinois fortunés cherchent à créer une société de protection personnelle à Pékin », ajoutant que « les enlèvements ont commencé » dans la capitale chinoise, faisant apparemment référence à une augmentation des crimes graves nécessitant des mesures de sécurité accrues. Lorsque son partenaire s'est renseigné sur la source de cette information, Epstein a simplement répondu: « Andrew ». Le partenaire a alors demandé: « Le Prince? », à quoi Epstein a répondu par un simple « Oui ».

Ces courriels, qui datent d'au moins février 2011, montrent que le prince Andrew a continué à échanger des messages avec Epstein, lui écrivant même: « Restons en contact étroit et nous jouerons encore bientôt! ». Ces révélations jettent une nouvelle lumière sur la durée et la nature de leur relation, soulevant des questions sur la véracité des déclarations antérieures du prince.

Le comité de surveillance de la Chambre des représentants a également reçu des documents, dont un « livre d'anniversaire » compilé par Ghislaine Maxwell pour les 50 ans d'Epstein en 2003, contenant des esquisses et des notes de personnalités de haut rang, dont une prétendument de Donald Trump. L'administration a fait l'objet de critiques pour son manque de transparence dans la divulgation de ces dossiers, bien que le comité ait indiqué que le Département de la Justice continuerait de produire des enregistrements tout en garantissant la protection de l'identité des victimes. L'affaire continue de susciter l'intérêt, avec des attentes de nouvelles divulgations dans les semaines à venir, potentiellement plus dommageables pour le duc d'York et son réseau.

Sources

  • Mirror

  • Daily Mail Online

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