La région active 4246 est de retour : les scientifiques préviennent d'un impact possible sur la Terre dans les prochains jours

La région active solaire, identifiée sous le numéro 4246, est revenue sur le disque visible orienté vers la Terre. Cette zone avait été la source d'une activité sans précédent au milieu et à la fin du mois d'octobre. Depuis le 10 octobre 2025, cette région a généré plus d'une centaine d'éruptions, dont 25 classées M. Elle était auparavant masquée sur la face cachée de notre étoile, où des séries d'explosions extrêmement puissantes ont continué d'être enregistrées.

Les spécialistes du Laboratoire d'astronomie solaire de l'IKI RAN et de l'ISZF SO RAN confirment que, même invisible, cette zone a maintenu un niveau d'énergie élevé pendant environ dix jours. Ce n'est que le 1er novembre 2025 que la structure complète de la région 4246 est redevenue entièrement accessible à l'observation. Cependant, des signes précurseurs avaient déjà été détectés, notamment des pics de boucles magnétiques atteignant des hauteurs impressionnantes, jusqu'à 200 mille kilomètres.

Les scientifiques soulignent le potentiel énergétique colossal de cette région. Il est avéré que cette même zone a déjà été à l'origine d'éruptions de classe X10, ce qui témoigne de sa capacité à libérer des quantités massives d'énergie. L'énergie et la matière éjectées, associées à cette résurgence d'activité, pourraient commencer à interagir avec l'environnement géomagnétique de notre planète. Ce phénomène est attendu dans les trois à quatre jours suivant l'apparition complète de la région sur la face visible.

Les experts insistent sur le fait que la totalité de la partie visible du Soleil est actuellement saturée de centres actifs. La région 4246 n'est qu'un élément, d'autres sources potentielles d'éjections la suivant de près, une situation imagée par l'expression « des wagons derrière la locomotive ». Malgré la puissance des éruptions passées, les prévisions actuelles pour les jours à venir sont plutôt rassurantes. Les tempêtes magnétiques anticipées devraient être de courte durée et de faible intensité, ne représentant ainsi aucune menace pour les infrastructures critiques terrestres.