La biologie quantique confirme son rôle dans la photosynthèse et l'olfaction en 2025
Édité par : Irena I
Le domaine de la biologie quantique, qui analyse l'application de la mécanique quantique aux systèmes vivants, a atteint une phase de maturation significative en 2025. Cette progression valide expérimentalement l'exploitation par le vivant d'effets quantiques fondamentaux tels que la cohérence quantique et l'effet tunnel dans des fonctions biologiques essentielles. Ces phénomènes opèrent avec une efficacité notable, marquant une étape importante dans la compréhension des processus biologiques fondamentaux.
L'une des démonstrations les plus probantes concerne la photosynthèse. Le transfert d'énergie lumineuse, capturée par les complexes de chlorophylle, atteint un rendement proche de 100 % grâce à la cohérence quantique. Cette transmission de l'énergie sans perte significative, décrite comme une propagation par onde plutôt qu'une succession de sauts discrets, représente un exploit d'optimisation. Des travaux antérieurs, y compris une étude de 2007, avaient déjà suggéré cette nature quantique, mais les validations récentes consolident cette perspective en 2025.
Un autre domaine majeur concerné par cette avancée est l'olfaction, dont le mécanisme de détection des odeurs est actuellement en révision. La recherche actuelle tend à confirmer que la détection des molécules odorantes repose sur l'effet tunnel d'électrons, un événement quantique déclenché par les vibrations moléculaires de l'odorant. Cette hypothèse du tunneling électronique suggère que la reconnaissance olfactive est régie par la résonance vibrationnelle, complétant le modèle classique de la serrure et de la clé. Des modèles plus récents, comme l'Hypothèse de la Luminescence de l'Olfaction, postulent que le tunneling électronique inélastique conduit à l'émission de photons qui activent les neurones olfactifs de manière quasi simultanée, fournissant ainsi la base temporelle pour l'interprétation des odeurs.
Les implications de ces découvertes dépassent le cadre de la biologie fondamentale et inspirent directement le développement de technologies de pointe. L'efficacité énergétique observée dans la photosynthèse, où plus de 95 % des photons sont conduits à leur cible, motive la conception de systèmes de captage d'énergie solaire artificiels plus performants. De plus, la compréhension fine des mécanismes de tunneling dans l'olfaction ouvre des perspectives pour la création de nez électroniques de nouvelle génération capables d'une discrimination olfactive comparable à celle de l'humain. Ces recherches s'inscrivent dans une lignée d'investigations qui remontent aux prédictions faites il y a plus de soixante ans par des pionniers comme Niels Bohr.
L'écosystème scientifique, qui inclut des travaux antérieurs menés par des équipes de l'Université de Göteborg en 2010, est clairement orienté vers la quantification de ces effets. L'exploration des interactions entre les échelles énergétiques intrinsèques des molécules odorantes et les états de lacune facilitant le transport de charge intermoléculaire est désormais un axe de recherche clé pour affiner la théorie du tunneling dans l'olfaction. La confirmation que les organismes ont développé des raccourcis quantiques pour résoudre des problèmes biologiques complexes souligne une optimisation des processus au niveau le plus fondamental de la matière. Cette convergence entre la physique des particules et la biochimie, désormais solidement établie en 2025, promet de redéfinir les fondements de la compréhension du vivant.
Sources
Clarin
The Debrief
ResearchGate
Medium Article on Quantum Smell
Johnjoe McFadden's Website
Editverse on Quantum Biology Research
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