Une étude révolutionnaire, publiée dans la prestigieuse revue Physical Review Letters, propose une méthode inédite pour la détection des ondes gravitationnelles, s'appuyant sur des aimants supraconducteurs. Cette approche innovante pourrait bien bouleverser notre compréhension de l'univers, en ouvrant une nouvelle fenêtre d'observation sur des fréquences inexplorées.
S'inspirant des travaux pionniers de Joseph Weber, qui avait tenté de détecter les ondes gravitationnelles à l'aide de cylindres métalliques, cette nouvelle méthode utilise des aimants supraconducteurs. Ces aimants, déjà employés dans des expériences sur la matière noire, possèdent une énergie magnétique colossale et peuvent réagir aux ondes gravitationnelles sur un large spectre de fréquences. Une avancée qui rappelle les ambitions du projet Virgo, installé en Italie, mais avec une technologie différente.
Lorsqu'une onde gravitationnelle traverse un aimant supraconducteur, elle induit de subtiles vibrations qui déforment l'appareil et modifient son champ magnétique. Ces infimes variations peuvent être détectées par des capteurs de pointe appelés SQUIDs, offrant une méthode plus efficace et moins bruyante que les techniques précédentes. Ceci pourrait mener à la découverte d'événements astrophysiques jusqu'alors insoupçonnés, contribuant ainsi à l'effort mondial de recherche fondamentale, un domaine où la France excelle traditionnellement.