Régénération des membres de l'axolotl : des scientifiques découvrent le rôle du gène Hand2 dans la mémoire positionnelle

Édité par : Elena HealthEnergy

Des scientifiques ont réalisé une avancée significative dans la compréhension de la capacité remarquable de l'axolotl à régénérer ses membres. Des chercheurs de l'Institut de biotechnologie moléculaire de l'Académie autrichienne des sciences (IMBA) ont identifié le gène Hand2 comme un régulateur essentiel de ce processus. L'étude, publiée dans *Nature* le 21 mai 2025, élucide le cadre moléculaire qui sous-tend la mémoire positionnelle de l'axolotl lors de la régénération des membres.

La recherche révèle que Hand2 active la voie de signalisation Shh, guidant les cellules pour reconstruire les membres avec précision. Ce mécanisme est décrit comme un modèle de « diffusion radio », où les cellules se souviennent de leur position pendant la régénération. En cas de blessure, les cellules du côté postérieur du membre augmentent l'expression de Hand2, déclenchant Shh, qui indique ensuite aux cellules où et quoi régénérer.

Il est à noter que des homologues humains de Hand2 et Shh existent et fonctionnent dans le développement des membres, ce qui suggère la possibilité de transposer les capacités régénératives de l'axolotl à l'homme. Les scientifiques spéculent que la manipulation de Hand2 pourrait initier la formation des membres. Cette découverte marque une avancée transformatrice pour la médecine régénérative, offrant des perspectives sur l'ingénierie tissulaire et les thérapies potentielles pour la régénération des membres chez l'homme.

Sources

  • Scienmag: Latest Science and Health News

  • Nature

  • EurekAlert!

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