Une étude révèle la sélection naturelle chez les femmes tibétaines en haute altitude

Une étude récente a mis en évidence des preuves de la sélection naturelle parmi les femmes tibétaines vivant dans des régions de haute altitude au Népal. Publiée le 21 octobre dans la revue PNAS, la recherche indique que les femmes présentant des traits physiologiques adaptés aux environnements à faible teneur en oxygène ont plus de chances d'avoir un succès reproductif plus élevé.

L'étude a analysé plus de 400 femmes âgées de 46 à 86 ans dans le district de l'Upper Mustang, situé entre 3 500 et 4 100 mètres d'altitude. Ces femmes font face à des défis tels que l'hypoxie, qui peut entraîner de graves problèmes de santé pendant la grossesse.

Les chercheurs ont constaté que les femmes ayant eu plus d'enfants présentaient des traits physiologiques spécifiques, notamment un meilleur flux sanguin vers les poumons et des ventricules gauches élargis dans le cœur, permettant une meilleure distribution de l'oxygène. Notamment, environ 80 % des participantes portaient une variante du gène EPAS1, qui est censée aider à réguler les niveaux d'hémoglobine, réduisant le risque de maladie chronique de montagne.

Ces résultats contribuent à notre compréhension de l'évolution humaine et pourraient avoir des implications pour la recherche médicale liée aux conditions à faible teneur en oxygène, telles que l'asthme.

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