Des chercheurs israéliens ont entrepris un projet visant à revitaliser la viticulture ancienne du Néguev, en se concentrant sur la restauration de cépages traditionnels adaptés aux conditions arides de la région. Cette initiative s'inscrit dans le cadre d'une étude financée par le Conseil européen de la recherche, menée par une équipe interdisciplinaire de l'Université de Haïfa. L'objectif est de développer une méthodologie durable pour la réintroduction de ces cépages patrimoniaux, en combinant des techniques modernes avec des pratiques agricoles ancestrales.
Les chercheurs ont identifié des cépages anciens en analysant des restes de raisins découverts lors de fouilles archéologiques dans le Néguev. Ces cépages, cultivés entre le 3e et le 8e siècle de notre ère, ont démontré une résilience remarquable aux conditions climatiques arides. En réintégrant ces variétés dans les vignobles contemporains, les viticulteurs espèrent améliorer la qualité et la diversité des vins produits, tout en préservant le patrimoine viticole de la région.
Cette approche s'inscrit également dans une perspective de durabilité, en offrant des solutions potentielles aux défis posés par le changement climatique. En adaptant des techniques agricoles traditionnelles aux réalités contemporaines, le projet vise à renforcer la résilience de l'industrie viticole face aux conditions environnementales changeantes.
En somme, la renaissance du vin antique du Néguev représente une fusion entre histoire et innovation, permettant de préserver un héritage culturel tout en répondant aux défis actuels de la viticulture.