Des études récentes ont mis en lumière des avancées significatives dans la compréhension de la génétique humaine et ses implications pour la prévention des maladies. Une découverte notable concerne l'édition génomique polygénique, qui permet la modification simultanée de plusieurs variantes d'ADN dans des embryons humains. Cette approche pourrait réduire considérablement la probabilité de certaines maladies, mais soulève des préoccupations éthiques concernant l'eugénisme. Un éditorial de Nature avertit : 'Ce n'est pas un problème hypothétique.' Il souligne la nécessité pour la société de considérer à l'avance les avantages et les risques de ces technologies.
Dans une autre étude, le neuroscientifique Jeff Yau a ressenti des symptômes de neuropathie démyélinisante inflammatoire chronique (CIDP) après une infection par le COVID-19 en 2022. Les traitements standard se sont révélés inefficaces, poussant Yau à collaborer avec des collègues pour identifier la cause sous-jacente. Ils ont découvert qu'un type spécifique d'anticorps attaquait son tissu nerveux. Suite à cette révélation, les symptômes de Yau ont commencé à s'améliorer, renforçant l'idée que l'enquête scientifique peut mener à des solutions concrètes.
De plus, les initiatives de santé publique en Afrique ont abouti à une réduction remarquable de 97,5 % des cas de trypanosomiase humaine africaine, connue sous le nom de maladie du sommeil. L'Organisation mondiale de la santé souligne que les efforts pour contrôler la population de mouches tsé-tsé et développer des thérapies efficaces sont cruciaux. Gerardo Priotto de l'OMS déclare : 'Si nous arrêtions maintenant, la maladie du sommeil reviendrait et pourrait affecter des millions de personnes.'
Ces découvertes soulignent l'importance de la recherche continue et des considérations éthiques dans le domaine de la génétique et de la santé publique.