Un phénomène de tourbillon hydrique, communément appelé trombe marine, a été récemment observé dans la région subpolaire australe, selon les bulletins météorologiques diffusés plus tôt dans la journée. Ces colonnes d'air en rotation rapide, s'étendant d'une base nuageuse jusqu'à la surface liquide, illustrent l'énergie cinétique de l'atmosphère. Bien que ces apparitions soient plus fréquentes sous des conditions météorologiques clémentes, elles peuvent parfois résulter de systèmes orageux plus structurés.
L'analyse atmosphérique classe les trombes marines en deux grandes familles. La seconde catégorie présente des similitudes avec les tornades terrestres et est souvent associée à des conditions météorologiques sévères, incluant des vents puissants et des chutes de grêle. L'apparition de ce vortex dans un environnement habituellement plus stable met en lumière l'interconnexion des systèmes climatiques, même dans des zones éloignées.
Les trombes marines se forment lorsque de l'air froid rencontre des eaux relativement plus chaudes, engendrant une instabilité propice à la convection et au cisaillement du vent. Il est notable que, malgré leur rareté dans ces latitudes extrêmes, ces événements rappellent le caractère universel des mécanismes de formation des tourbillons. Les trombes tornadiques sont typiquement liées aux orages supercellulaires, tandis que les trombes d'air froid se développent sous des cumulus sans nécessairement évoluer en orage.
Les autorités ont diffusé un rappel à la vigilance pour toute personne se trouvant à proximité de ces structures atmosphériques au-dessus des étendues d'eau ou des zones exposées. Il est jugé impératif de maintenir une distance de sécurité avec tout vortex observé afin d'assurer la quiétude personnelle face à ces manifestations éphémères. La durée de ces phénomènes est généralement brève, ne dépassant pas la demi-heure, avec un diamètre souvent de l'ordre de quelques dizaines de mètres et des vitesses de déplacement modérées, se situant fréquemment entre 15 et 25 km/h.