Une période d'intense activité solaire a été détectée au cours des dernières 48 heures, caractérisée par plusieurs éruptions solaires d'intensité modérée à forte. Ces phénomènes solaires, émanant de la surface du Soleil, ont le potentiel d'affecter les systèmes de communication par satellite et de navigation à l'échelle mondiale. Les éjections de masse coronale (CME) associées à ces éruptions sont actuellement sous étroite surveillance, car leur trajectoire déterminera la probabilité et l'intensité des tempêtes géomagnétiques. Ces dernières peuvent causer des perturbations généralisées des réseaux électriques et des transmissions radio.
Les agences de météorologie spatiale, telles que Météo spatiale Canada, surveillent activement ces événements. Les éruptions solaires, classées selon leur puissance (par exemple, les classes M et X, les classes X étant les plus intenses), peuvent entraîner des CME qui, à leur tour, provoquent des tempêtes géomagnétiques. Historiquement, l'événement de Carrington en 1859, une tempête solaire d'une puissance exceptionnelle, a causé des perturbations majeures des systèmes télégraphiques. Plus récemment, une tempête géomagnétique en mars 1989 a provoqué une panne d'électricité de plusieurs heures au Québec, affectant des millions de personnes. Les particules énergétiques émises lors des éruptions solaires peuvent également présenter des risques pour la santé des astronautes, augmentant le risque de cancer en cas d'exposition prolongée. Les missions spatiales futures, comme celles du programme Artemis vers la Lune, doivent tenir compte de ces risques, car l'exposition aux radiations sur la Lune peut être considérablement plus élevée que sur Terre. Les scientifiques travaillent à améliorer la prévision de ces phénomènes, en développant une véritable « météo de l'espace ». Des missions comme le satellite Vigil de l'Agence spatiale européenne, dont le lancement est prévu en 2031, visent à renforcer notre capacité à anticiper et à nous protéger contre ces événements cosmiques. La compréhension des cycles d'activité solaire, qui culminent environ tous les 11 ans, est essentielle pour notre préparation face à ces manifestations solaires potentiellement perturbatrices.