Les capybaras sont devenus des sensations sur les réseaux sociaux, charmant les gens avec leur calme. Ils sont devenus des stars de mèmes, inspirant des jouets et même des chansons.
Cependant, derrière la célébrité se cache un avertissement important : les capybaras ne sont pas des animaux de compagnie. Le Conseil Régional de Médecine Vétérinaire de Paraíba (CRMV-PB) et le Secrétariat de l'Environnement et du Développement Durable de Paraíba (Semas) ont lancé une campagne sur la cohabitation avec ces animaux sauvages, de plus en plus présents dans les zones urbaines.
« Les capybaras ne sont pas des animaux de compagnie. Ils ont besoin de vivre en groupe, dans de grands environnements naturels, avec accès à l'eau et à la végétation. Les élever à la maison, en plus d'être illégal, est extrêmement néfaste pour le bien-être de l'animal », déclare la vétérinaire Lilian Eloy, qui travaille avec des animaux sauvages.
De plus, l'élevage domestique de capybaras est interdit. Ils sont classés comme animaux sauvages par l'Institut Brésilien de l'Environnement et des Ressources Naturelles Renouvelables (Ibama).
Leur apparition dans les zones urbaines n'est pas accidentelle. L'expansion urbaine et la pollution des habitats naturels ont conduit ces animaux à occuper des espaces où ils trouvent encore de l'eau et de la végétation.
« L'urbanisation et la proximité des rivières et des cours d'eau signifient que ces rongeurs trouvent un nouvel environnement pour vivre dans les parcs et les marges urbaines », explique Juan Mendonça, directeur exécutif de la faune sauvage à Semas.
Les capybaras jouent un rôle important dans la nature, en aidant à la dispersion des graines et en maintenant les zones inondées. Ils vivent en groupe, près de l'eau, et peuvent vivre jusqu'à 10 ans à l'état sauvage.
Les capybaras sont sociables mais restent des animaux sauvages. Le contact direct peut être dangereux. Il est recommandé de ne pas toucher, de ne pas essayer de nourrir et de maintenir une distance de sécurité.
Si l'animal est blessé, appelez le Bataillon de la Police de l'Environnement au 190. Juan Mendonça insiste : « N'essayez jamais de capturer ou de traiter l'animal par vous-même. Les blessures exposées, le comportement léthargique ou isolé peuvent indiquer des maladies ou des blessures graves qui nécessitent une évaluation professionnelle. »