La quête de la longévité est au cœur des préoccupations humaines, et les projections récentes indiquent une augmentation de l'espérance de vie mondiale malgré les défis posés par la pandémie de COVID-19. Une étude de 2024 prévoit une hausse de 4,5 ans pour les hommes et de 4,2 ans pour les femmes d'ici 2050, atteignant ainsi 78,1 ans. Cependant, cette augmentation soulève des questions cruciales sur la manière dont nous allons financer ces années supplémentaires et adapter nos sociétés à une population vieillissante.
Le Forum économique mondial a identifié six principes clés pour une économie de la longévité, soulignant la nécessité d'une éducation financière accessible à tous et de stratégies de vieillissement en bonne santé. En Suisse, par exemple, l'espérance de vie n'a cessé de croître, atteignant 85,7 ans pour les femmes et 81,6 ans pour les hommes en 2021. Cette longévité accrue nécessite une réévaluation de nos systèmes de retraite et de nos approches en matière de santé.
Les inégalités en matière de santé ont un impact significatif sur l'espérance de vie. Selon un rapport de l'ONU publié en mai 2025, le lieu de naissance peut entraîner une différence de plus de 30 ans dans l'espérance de vie. Les pays où l'accès aux soins de santé, à l'éducation et à un logement sûr est limité voient leur espérance de vie réduite de manière significative.
Pour assurer une économie de la longévité durable, il est essentiel de promouvoir l'inclusion sociale et de garantir que les populations vieillissantes puissent participer activement à la société. Cela implique de lutter contre la discrimination liée à l'âge et de créer des environnements adaptés aux personnes âgées.
L'allongement de l'espérance de vie représente une opportunité d'améliorer et d'innover dans la manière dont nous gérons nos vies, nos systèmes de retraite et nos relations. En investissant dans la santé, l'éducation financière et l'inclusion sociale, nous pouvons transformer les défis du vieillissement en opportunités pour un avenir meilleur.